A la Marina.
Audrey vient à la rencontre de Duke.
Duke : Bonjour.
Audrey : Salut.
Duke : Vous êtes ... vous êtes ravissante.
Audrey : Attendez ça veut dire quoi ça ?
Duke : Que vous êtes ravissante.
Audrey : J'ai l'impression que c'est pas vraiment un compliment.
Duke regarde la femme derrière lui qui attend visiblement quelqu'un.
Duke : Vous êtes en service ?
Audrey : Pourquoi ?
Duke : C'est ce que votre tenue laisse à penser. Euh ... le prennait pas mal hein. Ca vous va à ravir.
Audrey : A ravir ? C'est tout ce que cela vous inspire alors ?
Duke : Oh ça fait très chic, très ... agent fédéral bien droit dans ses bottes.
Elle rie.
Audrey : Dites ça vous ennuis pas si je vous pose deux trois question ?
Duke : Des questions d'ordre professionnel ?
Audrey : Non c'est une affaire privée j'aimerais ... j'aimerais trouver une femme qui se prénomme Lucy.
Duke : Je vous filerais bien un coup de main mais il me semble avoir était clair : je ne parle pas aux flics. Y compris ceux qui me plaisent bien. Et ... et vous êtes la seule à jouer dans cette catégorie. Donc félicitation mais ça ne change rien, je garderais le silence.
Audrey : Là on a frisé le compliment. Juste frisé mais on progresse.
Duke : Je ferais mieux la prochaine fois. ( il désigne la femme du doigt ) Il faut que j'y aille.
Audrey : Accordez moi ... accordez moi une minute.
Il parle dans une langue étrangère à la femme. Audrey le questionne du regard.
Duke : Quoi ? Relax elle est esthétitienne pas tranfiquante d'armes.
Audrey : Vous savez que je pourrais vous contraindre à parler ?
Duke : C'est sûre vous pourriez faire ça. Ou alors autre option, vous pourriez laisser les choses se déquanter calmement et attendre que je sois d'humeur à coopérer.
Audrey : Qu'à cela ne tienne.
Elle lui prend une boule de raisin qu'il tient dans la main et la mange.
Audrey : A plus alors.
Elle s'éloigne.
Duke : Et bonne journée. Et Audrey ? Je vous conseille d'aller faire un petit tour au marché. Et payer vous une glace. Vous m'en direz des nouvelles.
Il mange lui aussi une boule de raisin et s'approche de la femme.
Duke : Je suis désolé. Un imprévu.
Il l'embrasse sur le front et la conduis sur son bateau.
Au marché.
Audrey mange une glace. Elle prend une pomme sur un étal quand une femme vient près de l'homme qui le tient.
La femme : C'est quoi ce délire hein ?
L'homme : Qu'est-ce qui t'arrive Kat ?
La femme : Elle est pourrie.
Audrey : Euh excusez moi, y a un problème monsieur ?
La femme tient une pomme d'amour dans la main qui n'est visiblement pourrite.
La femme : Si tu nous refourgue des fruits périmés le chef va piquer une crise.
L'homme : T'es malade. Y a aucun souci avec mes pommes.
La femme à Audrey : Ca ressemble à quoi ça ?
Audrey prend le fruit : Bah à une pomme d'amour.
L'homme : C'est pas normal je viens de les faire. Mes pommes sont nickel.
Il ouvre le tonneau dans lequel il garde les fruits. Ils sont eux aussi pourris.
L'homme : Qu'est-ce que c'est que cette horreur ?
Les gens ne se sentent pas bien et les produits sont pourris. Les gens posent des questions et un homme demande une ambulance.
...
Un homme : Joyeux foutoir.
Audrey à un ambulancier : Très bien merci. J'appelerais.
L'ambulancier s'en va et Nathan arrive.
Nathan : C'est la zizanie sur le marché et tu es là. Tout est ta faute.
Elle sourie.
Audrey : J'en ai marre.
Nathan : Bon qu'est-ce qui s'est passé ?
Elle l'emmène à un stande : Là, c'est censé être des épis de maïs.
Tout est pourris.
Nathan : Ben quoi, j'ai déjà vu pire dans mon frigo.
Audrey : Ouais mais ton frigo il peut faire ça en 30 secondes ?
Nathan : C'est quoi ? Un agent biologique ?
Audrey : Ouais une maladie, un champignon bizarre.
Nathan : De l'engrais chimique pulvérisé par avion ?
Audrey : J'ai peut-être pas l'odorat aussi fin que toi mais ça je pense que je l'aurais sentis.
Ils se dirigent vers d'autres étals.
Nathan : On va éxiger des tests exostifs. Mais quelque soit la cause, ça affecte les produits locaux.
Audrey : Mais ça n'a touché que quelques stands, c'est étrange. Pourquoi seulement ceux-là ?
Nathan : Se serait des attaques ciblées ?
Audrey : C'est possible ouais. Mais le plus bizarre ça reste le timing. Tout s'est déclenché en même temps.
Nathan : OK. On va aller fair eun tour dans ces fermes.
A la ferme d'Hamish.
Nathan : Hamish Stewart ? Nathan Wuornos, police de Haven.
L'homme se lève.
Nathan : Désolé de vous déranger. Voici l'officier Parker.
Audrey : Tout est comme ça ? ( elle désigne un tas d'aliments pourris ).
Hamish : Oui, tout le silo dans la grange. Ca m'apprendra à avoir faire dans le biologique.
Audrey : Vous travaillez sans pesticides ?
Hamish : Mon compagnon est ... végétarien, ce fou. C'est Angus qu'est responsable de ce désastre.
Les deux agents se regardent.
Une autre ferme.
La fermière montre une boîte d'oeufs qui sont cassés en remplis de sang.
La femme : Je suis rentrée et j'ai trouvé encore un tas d'oeufs dans cet état comme ça. Mais que dans ce poulailler là. Pas dans les autres.
Audrey : Elles sont toutes nourries avec des aliments naturels ?
La femme : C'est ce qui rapporte ma belle.
Audrey : Et il y a quelque chose qui distingue ces deux poulailers ?
La femme : Il est pour les poules en chaleur celui-là.
Nathan la regarde.
La femme : Les oeufs fécondés.
Nathan hoche la tête.
La femme : Vous croyez que mon coq est malade ?
Nathan : Le labo lui fera passé des tests.
La femme : Il a l'air en forme. Il chasse toujours les poulettes ( elle regarde Nathan ) y en a qu'aime se faire coincé d'ailleurs.
Audrey regarde Nathan qui détourne la tête.
Une autre ferme.
Audrey : On demande à tous les producteurs touchés de nous fournir une liste de leurs clients et de leurs fournisseurs.
L'homme : C'est surtout ça qu'il faut regarder.
Il pointe du doigt un pommier sur lequel toutes les pommes sont pourrites. Tout le verger est dans le même état.
Dans la rue.
Nathan : J'ai du monde qui épluche la paperasse des fermiers.
Audrey : Ce que je m'explique pas c'est que se soit ciblé. Pourquoi une seule parcelle de verger et un seul poulailler. Un seul silo de maïs et pas les autres ? Et pourquoi ces étales ?
Nathan : Tu comptes appeler le FBI ?
Audrey : Pas tout de suite, j'aimerais avoir quelque chose de concret d'abord. N'importe quoi.
Nathan lui tend une feuille : T'as qu'à leur toucher un mot de ça. C'est le rapport préliminaire.
Audrey : De l'acide chloridrique ?
Nathan : Heum heum ... Ce n'est donc pas un agent biologique.
Audrey : Selon eux il n'est pas d'origine artificiel mais gastrique.
Le téléphone de Nathan sonne.
Audrey : Ca ne se retrouve pas dans les arbres ni dans les oeufs comme pas enchantement.
Nathan décroche : Wuornos.
Il parait surpris de ce qu'il entend.
A la Marina.
Nathan : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Eleanor : Toute l'équipe de voile du lycée est touchée : troubles intestinaux, crampes d'estomac, nausées ...
Audrey : Vous avez une explication ?
Eleanor sort un emballage de glace de sa poche : Une 3eme mi-temps un peu trop sucré ?
Nathan : Oh c'est pas vrai. Benjy.
Audrey : C'est qui Benjy ?
Au Big Benjy.
Nathan : Un glacier. Fabrication artisanal. J'y vais depuis que je suis gamin. C'est exceptionnel : tu vois la vache qui est à l'origine de ta boule de glace.
Audrey : Euh une minute attend un peu. La vache squate dans le magasin ? Y aurait pas un léger problème sanitaire, là quand même ?
Nathan : Les vaches ne squatent rien du tout elles étaient là avant le magasin et y a jamais eu de problème. Pas un seul en 40 ans.
Audrey : Bon c'est quoi le dénominateur commun ?
Nathan : On va bientôt le savoir.
Il tente d'ouvrir la porte du magasin mais c'est fermé.
Nathan : Il fait toujours la sieste.
Il frappe à la porte. Il ouvre la porte et entre.
Benjy : Ha le petit Nate.
Nathan : Salut Benjy.
Il le serre dans ses bras.
Nathan : Tu as la forme ?
Benjy : Oui mais tu m'a réveillé coquin.
Nathan : Benjy, t'as eu un problème au magasin aujourd'hui ?
Benjy : Pas que je sache en tous cas.
Audrey commence à inspecter le magasin.
Benjy : Mais tu me connais, je dors comme une bûche.
Audrey : Ca vous gène pas si on jette un oeil à votre conjélateur ?
Benjy : Bien sûr que non mais ... qu'est-ce qui se passe ?
Nathan : C'est la panique au club de voile, les gosses sont tombés malades.
Il y a un drap sur le congélateur.
Benjy : A cause de mes glaces ?
Nathan : On s'est pas trop c'est encore un peu flou.
Audrey : Si. ( elle enlève le drap ) Maintenant on sait.
Tout est pourri.
Benjy : Mais qu'est-ce qui se passe ?
Audrey : Où est-ce qu'elles sont vos vaches ?
Benjy : Comme toujours, derrière.
Derrière.
Toutes les vaches sont étendues mortes par terre.
Benjy accourt.
Benjy : Oh les filles. Janis.
Audrey : Non. N'y touchez pas.
Il se relève.
Les mamelles de la vache éclatent et quelque chose de noir en sort.
Benjy : Oh. Par pitié.
Au poste.
Nathan est assis à son bureau.
Audrey arrive et voit des affaires posées sur son bureau.
Audrey : C'est quoi tout ça ?
Nathan : Si tu veux faire couleur locale, c'est la panoplie de base.
Elle rit.
Audrey : Je te remercie Nathan. C'est très gentil. Je pensais qu'il suffisait de prendre un air ténébreux et de plisser les yeux ( chose qu'elle fait ).
Nathan : C'est un début.
Audrey : Bon. J'essais toujours de comprendre ce que ces incidents peuvent avoir en commun. Tu as le rapport commercial ?
Nathan tapote un dossier : Oui. Je l'ai reçu.
Audrey : Alors ?
Elle prend le dossier.
Nathan : Il y a bien un dénominateur commun mais je peux pas croire que les McShaws soient mêlés à cette histoire.
Audrey : Les Mc-quoi tu dis ?
Nathan : Bill et Geoff McShaws. Les frangins qui tiennent le Second Chance bistrot. Ils sont clients chez tout le monde.
Audrey : Donc tu crois qu'on cherche à leur nuir en s'attaquant à leurs fournisseurs ? C'est diabolique.
Nathan : Oui. C'est même pervers.
Audrey : J'ai vu une femme au marché. Elle a hurlé sur notre producteur de pomme et ... une histoire de chef qui allait pêter les plombs.
Nathan : Ca pourrait être Geoff. Il est ... brillant en pétage de plombs. On va lui rendre visite.
Elle pose le dossier et prend le thermos marqué "GO".
Audrey : Go ...
Nathan : Black Bears !
Audrey : Ok pour la couleur locale y a encore du boulot.
Second Chance bistrot.
Nathan : Ca appartient au McShaws depuis des générations. Il est resté là et a repris le flambeau à la mort de ses parents. C'est un chic type.
Audrey : Et Geoff ?
Nathan : Il est ultra doué et il le sait. Il a étudié la cuisine aux 4 coins du monde et il vient juste de rentrer. Il rouvre avec un menu exclusivement constitué de produits locaux.
Audrey : Les aiguilles de pin ça se cuisinent ?
Un homme sort la poubelle.
Nathan : Salut Bill.
Bill : Salut Nathan.
Nathan : Je te présente l'officier Parker ( elle lui fait un signe de tête ). Ma nouvelle partenaire.
Bill : Geoff n'a pas dramatisé pour rien.
Audrey : Ah bon, qu'est-ce qui se passe ?
Bill : Certains aliments se gâtent à vue d'oeil. ( Il ouvre le couvercle de la poubelle : tout y est moisi ) Voilà les beignets pomme/maïs qui devaient accompagner l'entrée de ce soir.
Audrey : Des beignets pomme/maïs ? Il a utilisé des oeufs ?
Bill : Bien sûr. Oui. On a dû tomber sur un mauvais sac.
Audrey : On peut parler à Geoff ?
Bill : Ouais. Il est à l'intérieur.
A l'intérieur.
Audrey : Pourquoi est-ce que quelqu'un pourrait vouloir nuire à votre affaire ?
Geoff : Par jalousie. ( Il s'approche d'un des comis ) Isaac, t'es plus apliqué d'habitude. Va jeter un coup d'oeil au four. ( L'omme s'éloigne. ) Sa place est dans une cafétaria. A tenez. Venez par là tout le monde. ( Il s'approche d'un autre plan de travail une femme ) Ca je valide. Là on sent que le geste est précis. ( elle lui sourit ) C'est bien chaton. On va éviter les graines de sésame. Tu veux que je tombe malade ? ( vers Nathan et Audrey )Y a rien de tel pour se casser le palais. ( de nouveau vers la jeune femme ) Je compte sur toi pour m'arranger ça.
Audrey : Est-ce que vous avez des ennemis dans le métier ?
Geoff : Des fans oui. Des ennemis non.
La femme : Le Times a dit : Geoffrey McShaws est aussi rafiné qu'audacieux. C'est un chef visionnaire.
Geoff : J'ai rien à ajouter.
Audrey : Ce genre de louanges pourrait pousser vos concurents à vous en vouloir.
Geoff : Mes concurents ? Y a pas un chef qui me ressemble dans tous les USA.
Bill arrive.
Bill : Ce gars est venu plusieurs fois. Il a des vues sur le restot. John Robert.
Audrey prend la petite affiche.
Audrey : Qu'est-ce que c'est ça : un lobster pup ?
Nathan : Un genre de hot-dog avec ... du homard. C'est pas mon truc, non. Mais ça marche très fort pour lui : il est déjà presque 20 restots.
Audrey : Mouais. Ca ça peut être une piste. Est-ce qu'il y a quelqu'un dans votre entourage qui pourrait vous en vouloir.
Bill : On a licensié quelques personnes au cours des derniers mois.
Il s'en va.
Geoff sort un plat du four.
Geoff : Ha ! Ca c'est ... une vraie nouveauté. ( Il ouvre le couvercle ) Pigeonnaux rôti à l'estragon.
Audrey : C'est comestible ? Des bébés pigeons ?
La femme : Des pigeons tout ce qu'il y a de plus simple. On fait un élevage sur le toit.
Duke arrive avec une caisse en bois.
Duke : Salut la compagnie. C'est le livreur. Ouh ouh ouh, y a du beau monde. Alors c'était comment le marché ?
Audrey : Assez moyen je vous remercie. Et vous votre après-midi ?
Duke : Divertissant.
Audrey : Ah oui.
Duke : Vous êtes ravissante. ( vers Nathan ) Et toi c'est du Nahan. Pur style.
Nathan : Ouais.
Il s'approche de Geoff et regarde les pigeonnaux.
Duke : Mmmm. C'est quoi ça ? Wouah Geoff. Vraiment ? Toujours sur le pigeon ?
Geoff : Tu vas adoré. Tu vas goûté tu verras.
Duke : Euh non non non. Je suis sûr que je trouverais ça bon. Enfin si des fois je le mettais dans la bouche ... ce qui n'arrivera pas.
Ils se rapprochent tous les deux de la boîte en bois.
Geoff : Alors, tu m'as apporté quoi aujourd'hui ?
Duke : Pour 500 tu peux l'ouvrir.
Audrey : Quoi dollars ? Pour cette casette ?
Une femme arrive et se place derrière Bill.
Duke : Meg, juste attend.
Audrey : Pour quoi ?
Duke : Le mystère de la casette.
Geoff : Parfois c'est des oursins de la Mer du Japon, parfois des poissons perroquets de l'Equateur.
Duke : Quoi qu'il en soit, on paye d'avance. C'est le jeu.
Nathan : Ca vient jamais du marché noir hein ?
Duke : Non. Bien sûr que non Nathan.
Audrey sourit.
Bill : 500 ça fait quand même très cher.
Meg : Je crois qu'on peut pas se le permettre là : avec les frais de réouverture c'est ...
Geoff : Si si, il faut qu'on lui prenne. Bill explique à ta femme : qui ne tente rien n'a rien Meg. Ce qu'il y a là dedans c'est ce qui fait qu'on est meilleur que n'importe qui.
Duke : Théoriquement les affaires c'est sacré. Mais contrarié Meg c'est comment dire ( il s'approche de la jeune femme ) c'est contre ma religion ( il l'embrasse sur la tempe ). Allez cadeau de la maison.
Geoff : Ca a pas dû te coûter bien cher alors.
Il embarque la casette.
Bill tend un chèque à Duke.
Duke : Non Bill.
Bill : Je peux pas accepter Duke.
Duke : Ok, écoute : je crois que ça remonte à plus de 20 ans mais je peux toujours te flanquer une branlée. Alors range-ça s'il te plait.
Bill déchire le chèque.
Dehors.
Audrey : Tout nous ramène à cet endroit si tu y penses.
Nathan : Tu crois que quelqu'un en a après Geoff ?
Audrey : Il nous dit qu'il n'a pas d'ennemis mais il a au moins une belle soeur hostile et un frère jaloux.
Nathan : Sans oublier le mania du fast-food qui louche sur son restaurant.
Audrey : Mais pourquoi l'attaquer par le biais de 4 fournisseurs differents ? Et avec de l'acide ? Non, c'est pas logique tout ça.
Des oiseaux tombent du ciel.
Audrey : C'est quoi ça ?
Nathan pousse Audrey dans le Bronco.
Nathan : Grimpe. Il pleut des oiseaux. C'est pas vrai c'est une blague ?
Un oiseau s'écrase sur le pare-brise.
Audrey : Je l'ai vu ce film. Et ça finit très mal.
Plus tard, sur le toit du Second Chance.
Audrey : Pauvres bêtes.
Nathan : De toutes façons ils allaient terminés dans une poële.
La femme : C'est sûr mais ça là. C'est moche.
Audrey : Et vous non plus vous ne voyez vraiment pas qui pourrait en avoir après Geoff ou le restaurant ?
La femme : La seule avec qui Geoff a eu des soucis c'est Meg. Là elle y est surement pour rien mais ...
Audrey : Mais ?
La femme : C'est franchement tendu entre eux. Il faut bien se dire que Geoff est revenu pour aider Bill. Il pourrait travailler à New-York, à Londres. Il devrait. Mais Bill avait besoin de soutien, je crois que Meg a du mal à l'encaisser. Faut que j'y retourne désolée.
Nathan : Je vous en prie.
Elle s'en va.
Audrey met ses gants.
Nathan : C'est un mobile la rancune.
Audrey : Ouais ( un des oiseaux se vide de son sang noir ) Ca sent l'acide à plein nez ce machin. Tu crois que Meg ferait ça ?
Nathan : Y a bien un coupable.
Dans un potager.
Audrey : C'est impressionnant.
Meg : Je fais pousser le gros des herbes qu'ils utilisent au restaurant. Certains légumes aussi.
Audrey : Vous faites ça très bien.
Meg : C'est mon refuge ce potager. Bill arrive à passer des journées entières avec Geoff mais ... c'est au-dessus de mes forces.
Audrey : Vous n'aimez pas votre beau-frère ?
Meg : C'est sa façon de traiter mon mari. Je fuirai Geoff et le restaurant sans me retourner si j'avais le choix.
Audrey : Mais Bill tient à rester.
Meg : Les McShaws ont tourné la boutique depuis 3 générations. Bill a géré l'affaire tout seul pendant un paquet d'années.
Audrey : Alors pourquoi il a demandé à Geoff de revenir ?
Mag : Ils ont promis à leurs parents de garder le restaurant. Et Bill tient toujours ses promesses, il n'a qu'une parole. Mais il se trouve que c'est Geoff le génie de la cuisine, pas Bill. Vous voyez cette chaise ? C'est ça le don de Bill. Il a des mains d'or. Avec un simple bout de bois il fait des merveilles.
Audrey : Mais Bill fait passer Geoff avant le reste.
Meg : Geoff fait passer Geoff avant le reste. Il n'a aucune considération pour Bill ou pour les efforts qu'il a fait pour qu'il tienne parole. Et ça changera jamais.
Audrey : On dirait que vous lui en voulez ?
Meg : Son côté dépensier, sa quête de la recette ultime. Il nous a mis dans une telle situation que si la réouverture ratte, on va perdre tout ce que l'on a. Alors oui je crois que vous pouvez dire que je lui en veux.
Audrey : Qu'est-ce qu'il lui arrive à votre estragon ?
Meg : Je sais pas trop. C'est récent j'ai remarqué ça aujourd'hui.
Lobster pup.
Nathan : Monsieur Robert ? Vous supervisez même les livraisons ?
Robert : Le temps c'est de l'argent officier. Il n'y a pas de petit profil pour bâtir un empire. Et la main d'oeuvre coûte cher.
Nathan : Moins que le homard surement.
Robert : Le lobster pup est constitué de pâte de poisson bien assaisoné on y croit, du coup pas besoin de homard. Je vous laisse un flyer. Avec ça on offre la garniture. Je vous conseille les pommes dauphines.
Nathan : Sans façon. J'aurai aimer savoir pourquoi le Second Chance vous interresse. C'est loin de votre terrain de chasse à priori.
Robert : Cet emplacement vaut de l'or.
Nathan : Tient donc.
Robert : Je veux faire briller notre maison mère et ils ont la plus belle vue de Haven.
Nathan : C'est pour ça que vous sabotez leur affaire alors ?
Robert : Ils n'ont pas besoin d'aide : Geoff est perdu au niveau de la gestion des stocks. Il s'abote tout seul. Je le laisse venir, il a mon numéro.
Magasin de vêtements.
Dave et Vince entrent.
Dave : Margie, tu es là ? On vient pour l'encart publicitaire.
Audrey sort d'une des cabines, habillée d'une robe jaune.
Dave : Ouh ... Hey.
Audrey : Bonjour. Margie est montée répondre au téléphone.
Dave : D'accord.
Vince : Aucun souci.
Audrey : Oh est-ce que j'ai oublié la fermeture Eclair ?
Dave : Non c'est rien de tout ça mais ...
Vince : C'est juste que vous êtes euh ... ravissante.
Audrey : Ravissante ?
Dave : Oui.
Audrey : J'ai déjà entendu ça ces jours-çi. Je cherche quelque chose à me mettre pour la réouverture du Second Chance ce soir.
Dave : Euh ... oui.
Vince : Oui évidemment. ( A Dave ) Il parait que les petits McShaws ont à nouveau des ennuis.
Dave : Ouais, j'ai toujours sû que tôt ou tard Duke finirait par les mettre dans le pétrin.
Audrey : Je ne crois pas qu'il est quoi que ce soit à voir avec leurs problèmes. Vous voulez bien me regarder messieurs ? ( ils se tournent vers elle ) Bon qu'est-ce qui cloche ? C afaot trop proffessionel ?
Vince : Non !
Dave : Non.
Vince : Non rien à voir.
Dave : C'est un petit peu trop euh ...
Vince : Trop jaune.
Dave : Oui exactement. C'est un rien trop jaune.
Audrey : Ca ... Ca me va pas le jaune je le savais. ( elle entre dans la cabine et passe la tête par le rideau ) Vous pouvez rester là le temps que j'essaie quelque chose ? Génial.
Dave prend une chaise et Vince s'asseoit dans le fauteil.
Audrey lance la robe jaune qui atterie sur Vince.
Nouvelle robe.
Vince : C'est un peu trop branché disons.
Dave : Un peu trop feuillu.
Audrey : Ok. Pas ça donc.
Nouvelle robe.
Vince : Un peu trop petite fille.
Dave : Un peu trop fines ces brettelles.
Audrey : Bon très bien, je vais en essayez encore quelqu'unes d'accord ?
Essayage.
Dave : Trop ... rococo.
Vince : C'est bon pour les mamies ça.
Dave : C'est un peu trop rigide.
Vince : Oh pitié.
Ils reçoivent à chaque fois les robes sur la figure.
Vince : C'est pourpre.
Dave : Mauve.
Vince : Je haie le pourpre.
Vince lui tend ( par-dessus le rideau une robe bleue ) : Essayez celle-çi.
Audrey : Vous croyez ? Je suis pas convaincue. C'est quand même dingue que vou me donniez des conseils vestimentaires.
Dave à Vince : Elle aurait dûe venir nous voir beaucoup plus tôt.
Vince : Oh oui beaucoup plus tôt.
Elle sort habillée de la robe bleue.
Les deux hommes la fixent.
Audrey : Vous me dévisagez encore.
Dave : Mais cette fois-çi on est sous le charme. Je sais c'est horrible ce que je viens de dire.
Vince : C'est parfait ça.
Audrey : Génial ! C'est génial ! Merci beaucoup !
Elle entre dans la cabine pour se changer.
Audrey : Je vous adore.
Elle ferme le rideau.
Dave : Ca se termine bien mais heureusement qu'on était là.
Vince : Ouais ouais c'est sûr. Même si je l'ai trouvée splendide en entrant.
Dave : Oui et elle te trouve décrépi Vince alors tu l'oublies d'accord ?
Soirée de réouverture du Second Chance.
Nathan
Audrey : Je te remercie.
Elle remarque qu'elle a laissé l'étiquette de sa robe et l'enlève.
Nathan : J'ai surveillé les cuisines. Rien de suspect à l'horizon. ( un serveur leur sert l'entrée ) John Robert s'est contenté d'un peu trop levé le coude.
Audrey : Ok j'ai une théorie.
Nathan : Tu m'étonnes.
Audrey : Ca va pas te plaire je crois.
Nathan : Tu m'étonnes.
Audrey : Geoff prépare des beignets; tous les ingrédients qu'il utilise pourrissent au marché. Il s'essaye aux pigeons et des pigeons tombent du ciel. J'ai été dans le potager de Meg tout à l'heure. Tout son estragon est fichu et comme par hasard c'est l'estragon avec lequel il a cuit les pigeons.
Nathan : Parker.
Audrey : Tout ce que Geoff cuisine meurt.
Nathan : Parker.
Audrey : Les oiseaux et les vergers ...
Nathan : Et les glaces de Benjy ?
Audrey : Aucune idée. J'ai pas de réponse à cette question.
Nathan : Et tu comptes en inventer une de toutes pièces ?
Audrey : Non.
Duke arrive et s'asseoit à leur table.
Duke : Officier Parker. Nathan. Soyez prudente plus ils sont calmes plus ils sont dangereux.
Nathan : Alors est-ce qu'il y a ta contrebande ce soir au menu ?
Duke : Tout dépend de ce que Geoff a préparé.
Audrey regarde Duke et lui sourit. Il tourne la tête vers Nathan et voit qu'il fait de même.
Duke : Oh je vous dérange là peut-être ? Pardon Audrey. (Il se lève ) Je suis désolé.
Il rejoint les cuisines.
Duke aux cuisiniers : Ca y est. C'est votre territoire les gars. Il était temps faut dire.
Geoff : Ca ressemble encore beaucoup au restot de nos parents quand même.
Duke : Pas si tu ... fais frire du pigeon.
Bill : Ce sera un bon début c'est sûr.
Geoff : Excusez-moi. (A toute la salle ) Votre attention s'il vous plait. En entrée ce soir : Salade de pissenlit parsemée de jeunes pousses de basilic. Cueillit dans le potager. Bonne apétit.
Audrey : Je vais aller vérifier ma théorie. Je reviens dans une minute. Pour l'instant, tu manges rien surtout.
Elle part en direction des cuisines.
Bill s'asseoit à côté de Nathan.
Bill : C'est la liste des anciens employés. Tiens.
Nathan : Merci. ( en regardant Robert ) Je pensais pas qu'il serrait sur la liste d'invités. Tu sais qu'il veut racheter le restaurant ?
Bill : Ouais. Il a démandé à mon frère de lui vendre sa part mais Geoff a réfusé son offre.
Nathan : Je suis désolé Bill mais je pense que tu devrais t'en assurer.
Bill se lève et va parler dans l'oreille de Robert.
Audrey revient.
Audrey : Ma théorie était brillante mais s'avère complétement fausse.
Elle pose du basilic sur la table.
Audrey : Il sert du basilic mais RAS dans le potager.
Nathan reniffle le basilic : Très étonnant.
Bill : Tu as dit à John Robert que tu allais y réfléchir.
Geoff : Baisse d'un ton. Ce n'est n'y le lieu n'y le moment.
Bill : Non. Si c'est le moment. Je veux savoir ...
Geoff : On en parlera plus tard. Fait ce que tu sais faire : Retourne en salle.
Audrey : Tu sais ce qu'il se passe là ?
Nathan : Oui Bill a découvert que Monsiur Homard avait le numéro perso de Geoff
Geoff : Votre attention s'il vous plait. Le temps d'un toast. Seuls la patience et les efforts permetent de réaliser un rêve. Mais une fois ce rêve réalisé, il y en a toujours un nouveau qui apparait. ( il lève son verre ) Aux rêves qui se réalisent.
Tout la salle trinque.
Geoff : Bonne continuation.
Bill goûte le plat.
Audrey : Regarde dans ton assiette.
Tout est pourri. Les gens se plaignent, vomissent et partent.
Audrey : On a bien fait de venir pour éviter le drame.
Later.
Audrey et Nathan sont dans un coin.
La femme : T'en fait pas. Ca va aller Geoff.
Geoff : Dis pas n'importe quoi. Ca va aller. C'est un vrai désastre oui.
La femme : "Tout va s'arranger chaton", c'est pas ce que tu dis toujours ?
Il lance un panier par terre.
Bill : Arrête. Ca suffit Geoff. J'ai mis toutes nos économies dans la balance pour t'aider à monter le restaurant branché de tes rêves et toi tu nous sers de la daube.
Geoff : Ouais ça va. J'ai beaucoup plus à perdre que toi d'accord ? Tu te rends pas compte que j'ai mis ma réputation en jeu en venant te filer un coup de main ?
Bill : T'es venu pour m'aider ou pour vendre ta part à John Robert.
Geoff : J'ai vraiment été le roi des crétins de revenir ici pour te soutenir. Et si t'apprécie pas plus que ça mon projet alors je ... je serais ravi de partir.
Meg : Bonne idée.
Bill : Mais tu comptes aller où ?
Geoff : On m'a proposé la place de chef au Red Fish Blue.
La femme : Chez Justine ? Mais ... tu voulais plus entendre parler d'elle.
Geoff : Je vais travailler pour elle. Je compte pas l'épouser.
La femme : Mais tu peux m'emmener alors ?
Geoff : Katarina, tu es le meilleur comis à la ronde mais tu tiendras pas une seule journée à New-York.
Bill : Alors tu fuis encore ? Plus de secondes chances ?
Geoff : J'ai assez donné. Prend le couteau. ( Il lui met dans la main ).
Bill : Non. T'en vas pas Geoff. Reste.
Geoff : Je peux pas te sauver la mise sans arrêt. Tu dois te débrouiller tout seul cette fois.
Bill : S'il te plait.
Geoff s'en va et Bill balance le couteau. Meg le sert dans ses bras.
Audrey : Ce n'était pas la cuisine de Geoff.
Nathan : J'ai gardé un oeil sur la nourriture tout le temps. Je suis largué là.
Audrey : Ouais. J'avoue que moi aussi.
Lendemain, sur les docks.
Nathan : Je me suis dis que ça t'intéresserait.
Il y a un brancard recouvert d'un drap blanc.
Audrey : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Nathan enlève le drap.
Audrey : Geoff.
Il est couvert d'algues et mouillé.
Audrey se retourne et voit Duke. Il la voit et s'en va.
Elle regarde l'eau et voit tous les poissons morts.
Audrey : C'est quoi tout ça ?
Cape rouge.
Duke : Tu crois vraiment que j'aurais pu faire du mal à Geoff ?
Nathan : Pas du tout non. On veut savoir ce que tu as vu.
Duke : Il a débarqué ici super tard. Il était en colère à propos du repas gaché.
Nathan : Il en voulait à quelqu'un ?
Duke : Geoff ? Il en voulait à tout le monde.
Audrey : Et à personne en particulier ?
Duke : Non. Je sais que les gens le voyaient comme un monstre mais c'était pas le cas. Il était cool quand il était pas dans sa cuisine.
Nathan : Pourquoi est-ce qu'il a tenu à te voir toi ?
Duke : Parce qu'il était à bout de nerfs Nathan. Il avait besoin de parler à quelqu'un. Il m'a dit qu'il s'était disputé avec son frère. Il se sentait piéger.
Audrey : C'est quoi au juste l'histoire du couteau ?
Duke se ressert un verre.
Duke : Quand j'avais 10 ou 11 ans, j'ai hérité d'un fusil à plombs. On a tiré un canard. Quand Geoff a voulu le préparer, il s'est réveillé et il s'est mit à voler comme un dingue. On a vraiment eu la trouille. Bill a voulu abréger ses souffrances avec son canif. Geoff l'en a empêcher. Il a dit "Peut-être que ce canard mérite une seconde chance." Et il a utilisé le canif pour nous faire des bons gos sandwichs de fromage au lieu du canard. Depuis ce jour-là on ... on s'est toujours donné des secondes chances. D'où le nom du restaurant. C'était censé être leur seconde chance.
Audrey : Vous avez donc discuté et ensuite ?
Duke : Je lui ai dit que je ferai mon possible pour l'aider. Puis il s'en plaint d'avoir mal au ventre et il est reparti. J'ai entendu du bruit sur le quai et je me suis dis que c'était rien. J'ai crus qu'il avait trébuché.
Il s'en va.
Audrey : Je vais retourner discuter avec Bill et Meg, ok ?
Nathan : Et moi je vais aller trouver John Robert.
Audrey : Pourquoi John Robert ?
Nathan : C'est la dernière personne que Geoff a apellé hier.
Plus tard, sur le quai.
Audrey rejoint Duke assis sur le bord.
Duke : Geoff détestait l'océan. Et pas qu'un peu. A chaque fois qu'on faisait une sortie il était malade. En fait je crois que s'il cuisinait du poisson c'était pour prendre sa revanche sur l'océan. Et il y est mort noyé. Drôle de destin. En d'autres circonstences, j'aurai surement aprécié l'ironie du sort. Chapeau cette soirée d'inoguration.
Audrey : Ils ne l'oublieront pas de çi tôt, y a aucun doute.
Duke : Au fait vous etiez ravissante dans cette robe hier soir.
Audrey : Et allez, ravissante, ça faisait lontemps tient.
Duke : Je le pense sincérement.
Audrey : Merci.
Duke : C'est chouette de voir une autre facette de l'Agent Spécial Audrey Parker.
Audrey : Je suis sûre que vous m'avez vu sous toutes les coutures le jour de notre première rencontre le fameux jour où vous m'avez repêchée.
Duke : C'est vraiment nul que vous soyez flic.
Audrey : Et pourquoi ça ?
Duke : J'évite habituellement de fréquenté les flics.
Audrey : C'est peut-être eux qui vous évite. Ca vous a pas effleuré ?
Duke : Non.
Il rit.
Audrey : Ecoutez je sais que ce sera une maigre consolation mais je vais découvrir ce qui est arrivé à votre ami.
Duke : J'en suis certain. Agent spécial Audrey Parker.
Au poste.
Robert : Vous croyez que c'est moi qui est tué cet homme ?
Nathan : Il vous a apellé puis il est mort. Vous vouliez son restaurant.
Robert : Oui et bien j'en veux plus de son restaurant il a détruit tout son karma.
Nathan : Vous l'avez dit ça à Geoff ?
Robert : Oui. Depuis mon lit d'hôpital après mon lavage d'estomac. J'ai retiré mon offre. Je crois que je mangerais plus jamais de poisson. Je suis vacciné.
Nathan : Sauf dans les Lobster pup.
Robert : Pourquoi je mangerai ces trucs ?
Garage de la maison de Meg et Bill.
Meg : Bill est allé préparer la veillée. C'est bien troop tôt mais on est prévoyant chez les McShaws.
Audrey : Ils étaient plutôt remontés l'un contre l'autre hier soir.
Meg : Je l'ai pas tué. Et Bill non plus on est resté ensemble toute la nuit. Vous savez pourquoi c'est moi qui restaure ce meuble est pas Bill ? Parce qu'à cause de ce fichu restaurant, il n'a jamais une minute de libre. J'ai toujours espéré que d'une façon ou d'une autre il trouverait du temps pour lui et ... et quand on aura coulé, il en aura à revendre.
Audrey marche sur un papier de glaçe Benjy.
Meg : Oh, désolé c'est l'anti-stress préféré de Bill. Il a travaillé ici hier.
Audrey : Il en a d'autres en stock ?
Meg : Oui, là dedans.
Audrey ouvre le congélateur : toutes les glaçes sont pourrites.
Meg : Oh, c'est quoi ça.
Audrey : La pièce manquante.
Second Chance.
Audrey et Nathan regardent l'aquarium de homards.
Audrey : Ils viennent d'où ces homards ?
Bill : Hidden Cove. Je prépare une salade océane pour la veillée. Geoff détestait ma recette. Il la trouvait trop quelque conque.
Audrey : Prenais-en une bouchée. S'il vous plait.
Il s'exécute. Rien ne se passe.
Bill : Qu'est-ce que vous cherchez à prouver ?
Audrey : Ecoutez ... encore une petite bouchée en je vous laisse.
Il s'exécute de nouveau.
Audrey : Vous avez tué votre frère. Vous le haïssiez.
Bill : Quoi ? Non !
Audrey : Vous l'avez tué. Si ça suffit arrêter.
Bill : Non je ne l'ai pas tué.
Audrey : Si vous l'avez ...
Bill : Vous vous foutez de moi.
Nathan : Agent Parker.
Audrey : Vous avez tué votre frère.
Bill : Je l'ai pas tué.
Audrey : Vous en aviez marre du restaurant.
Bill : Vous vous foutez de moi ?
Audrey : Non vous l'avez tué.
Bill : C'était mon frère.
Audrey : Vous l'avez tué.
Bill : Je ne lui aurai jamais fait de mal.
Audrey regarde les homards : ils ont pourris.
Audrey : A chaque fois que vous êtes pris de colère, ce que vous mangez fini dans cet état. Vous avez mangé le même saumon que Geoff.
Bill : Alors Geoff est mort à cause de moi.
Plus tard.
Nathan : On a les résultats de l'autopsie de Geoff. Aucune trace de saumon dans l'estomac. Il avait juste ... des morceaux de patiserie.
Bill : Il est pas mort à cause de moi ?
Nathan : Ils ont conclu à un accident. Il est tombé à l'eau et il s'est noyé. Il a fait un choc anaphylactique. Une violente récation allérgique à l'huile de sésame.
Bill : Mais Geoff ... ne mangeait rien sans savoir ce qu'il y avait dedans.
Audrey : Il se pourrait que ce ne soit pas un accident alors.
Katarina est assise et devant elle une assiette.
Audrey : Vous tenez le choc Katarina.
Katarina : Je me sens perdue sans lui.
Audrey : Je n'en doute pas une seconde. Vous étiez très proches tous les deux, non ?
Katarina : Ouais. Je pensais qu'on ferait un bout de chemin ensemble.
Audrey : Et au lieu de ça vous allez finir au fond d'une cellule toute seule. Quelle tristesse.
Katarina : Pardon ? Je vous suis pas du tout là.
Audrey : Bien sûr que si. Vous saviez que Geoff était allergique à l'huile de sésame. Vous en avez mis un peu dans le gâteau et les noix de pécan ont camouflé le goût.
Katarina : Non j'ai ...
Audrey : Comment ça s'est passé ? Il est venu vous voir et vous lui avez proposé de goûter le gâteau.
Katarina : Vous pouvez pas prouver tout ça.
Nathan arrive : Pas besoin de preuves si on a vos aveux.
Bill est là lui aussi.
Audrey : Vous savez pas la meilleure ? On a cru que c'était Bill qui avait tué Geoff pendant un moment. Et puis on a réalisé que c'était forcément vous.
Audrey apporte l'assiette à Bill et Nathan s'approche de Katarina.
Nathan : Vous avez grandi ici Katarina. On a ça en commum. Vous avez dû entendre parler des phénomènes.
Katarina : Oui. C'est juste des histoires.
Nathan : Vous croyez ?
Audrey : Vous savez, tous ces aliments qui ont pourris, ça venait de Bill. Il était stressé par l'ambience électrique et quand il mangeait ça empoisonner la nourriture.
Katarina : Vous êtes complétement dingue.
Nathan : Vous en êtes certaine ? Alors cela ne vous ennuie pas que Bill finisse votre sandwich, on est d'accord ?
Audrey : Pas de panique, il n'a tué personne pour l'instant.
Nathan : A part quelques pigeons.
Audrey : Oui et il y a eu les vaches mais c'était par accident.
Nathan : Ca donnerait quoi si il essayait vraiment de tuer ?
Bill approche le sandwich de sa bouche.
Katarina : Stop, ça va laisse tomber. Il était pas censé mourir. Après tout ce que j'avais fait pour lui, il avait decidé de me planter là et de se remmetre avec Justine.
Audrey : Vous saviez qu'il était allergique.
Katarina : Oui mais ... je voulais seulement qu'il soit malade. Vu le nombre de gens intoxités , je pensais que ça passerait inaperçu. J'ai jamais eu l'intention de le tuer Bill. Je voulais juste qu'il se sente aussi mal que moi pendant quelques heures. Je regrette.
Bill s'en va.
Katarine : Comment on peut provoquer des choses aussi atroces ?
Nathan : C'est pas le cas. Ca s'est le gros problème des gens qui grandissent dans le coin, ils se mettent vraiment à croire à ces histoires. C'est des légendes les phénomènes. Pour effrayer les enfants autour d'un feu de camp.
Les deux policiers embarquent Katarina. Avant de partir, l'un d'eux tend une preuve à Nathan.
Audrey : Tout va bien Nathan ?
Nathan : On allait quand même pas la laisser croire qu'Haven grouillée de monstres.
Audrey : Ce sont les effets personnels de Geoff ?
Nathan : On peut les remettre à Bill, on a fini.
Audrey : Oui.
Il s'en va et elle prend le sachet. Elle l'ouvre et prend le couteau.
Audrey : Oui, on doit les lui remettre.
A l'extérieur de la maison de Bill et Meg.
Bill tient le couteau.
Bill : Alors finalment il serait rester.
Audrey : Il est venu récupérer le couteau. Il n'en avait pas terminé avec les sceondes chances.
Duke les rejoint.
Duke : Salut.
Meg à Audrey : Vous croyez que ça va marcher ?
Audrey : Oui. J'ai bon espoir.
Bill sert Duke dans ses bras.
Duke : Je suis désolé pour Geoff.
Bill : Merci d'être venu.
Duke : Alors qu'est-ce qui se passe ?
Bill prend une boîte.
Bill : Les mêmes règles. Mais cette fois je fixe le prix.
Duke : Ok, je marche. Combien alors ?
Bill : 20 dollars ?
Duke : C'est tout ?
Il lui tend les billets et ouvre la boîte.
C'est un contrat et des clés.
Duke : Le Second Chance ? Qu'est-ce ...
Bill : J'ai pas envi de le tenir sans Geoff. Ca m'a rapporté que de l'aigreur et ... comme le sait l'Agent Parker, le stress c'est pas l'idéal pour ma digestion.
Duke : Je peux pas accepter ton restot Bill.
Bill : Assure Duke. Si tu le gardes, ça reste pratiquement dans la famille. Tu es la dernière seconde chance maintenant.
Duke regarde Audrey qu'il lui fait signe que oui.
Duke : Je sais pas quoi te dire. Je ...
Bill : Et tu connais la règle du jeu. Jamais de remboursement. Et puis ça te fera pas de mal un boulot légal.
Duke : C'est sûr que vu comme ça.
Il prend les clés et le contrat.
Bill se tourne vers Meg.
Bill : Tu crois que j'arriverai à te nourrir avec la menuiserie ?
Meg : Tu veux que je te dise ? Ca m'est égal. J'ai retrouvé mon mari, c'est tout ce qui compte.
Ils s'embrassent.
Au poste.
Nathan entre dans le bureau. Audrey est toutes habillée des vêtements qu'il lui a donné.
Audrey : Alors ? Qu'est-ce que t'en dis ?
Nathan : C'est un début.
Elle rit.
Audrey : C'est un compliment venant de Wuornos ça.
Nathan : J'ai vu ta voiture garée dans la rue.
Audrey : Mouais ?
Nathan : Mouais.
Audrey : Et ?
Nathan : Elle prenait 3 places.
Audrey : Et ?
Nathan : Ca prendra du temps.
Audrey : Mouais. Mouais, c'est clair. Tu sais, plus ça va plus je me dis que Haven est doublement mystérieuse. Parce qu'elle a en quelque sorte une face cachée qui a elle-même sa propre face cachée.
Nathan : Comme n'importe quelle ville quoi.
Audrey : Non, on est à des années-lumière des autres villes. Mais toi Nathan, tu navigues entre les deux faces cachées de Haven. Et je crois que cela va nous avairait très utile.
Nathan : Peut-être bien.
Elle pose ses pieds sur le bureau. Elle porte des bottes en fourrures.
Audrey : Ca fait parti des moments où le mieux c'est que tu te passes de commentaires.
Il hoche la tête.
Nathan : Ok.
Ils éclatent de rire tous les deux.