Vue du bord de mer de Haven.
Vue de différents lieux de la ville.
Vue d'une terrasse de bar.
Une voix de femme : Bonne soirée.
Une voiture se garre devant le bar. Clochette de magasin. La femme sort et s'adresse à un homme qui fume à l'extérieur du bar.
La femme :Je suis encore en retard Otis. Je passerai finir la compta demain dans la matinée.
Otis : Ca marche.
Elle court vers la route.Un homme sort de la voiture.
L'homme : Anna.
Anna : Papa.
L'homme : Tu n'étais plus censer travailler dans ce bar.
Anna : Oh. Je suis juste venue faire une bricole.
Un adolescent se place derrière l'homme.
L'homme : Tu ferais mieux de te consacrer à Bobby ( Il montre le garçon du doigt )ou au bénévolat au lieu de venir perdre ton temps dans ce bar miteux.
Le dénommé Otis s'approche.
Otis : Hé, on reste poli.
L'homme s'approche et s'appuie à la barrière.
L'homme : Ecoute. Si ça te fait tellement plaisir de passer ta vie à vendre du poison à ces ratés, c'est ton problème mais si ma fille vient jouer les comptables chez toi c'est mon problème.
Otis : Tu devrais entrer une seconde, je vais t'offrir un verre. Tu carburais au whiski sans glaçe si j'ai bonne mémoire.
L'homme : Fait attention Otis. On y va Anna.
L'homme fait demi-tour. Anna le suit et entraîne Bobby.
Anna : Viens mon trésor, je suis désolée.
Vue de la marina de Haven, au lever du soleil.
Plan sur une énorme boule qui roule sur la route.
Un papillon vole à côté. La boule suit les virages et traverse un carrefour. Une femme au volant de sa voiture la regarde, ébahie. Une joggueuse sort de chez elle un balladeur à la main et voit la boule qui continue son chemin.
Une terrasse de café.
Une femme s'arrête de boire quand la boule passe devant elle.
La boule prend de la vitesse et on voit qu'elle se dirige vers le bar. Otis se jette sur le côté.
Zoom sur la boule.
Générique.
Zoom sur le poste de police.
Le chef Wuornos est assis à son bureau.
Le chef, tout bas : Un sandwich à la viande ? Tiens dont ?
Audrey entre dans le bureau. Elle dépose la photo du journal du colorado kid juste devant lui. Il relève la tête.
Chef : Moi aussi je vous souhaite le bonjour agent Parker.
Audrey : Je dois en savoir plus sur elle.
Zoom sur la femme de la photo.
Chef : Je me porte comme un charme. Merci, c'est gentil de vous en souciez. Je croyez que vous aviez quitté la ville.
Audrey : C'est tout ? Je n'ai droit qu'à ça ? Les taquineries du flic de campagne sinique ?
Chef : J'aurais dis amical.
Ils se regardent droit dans les yeux. Audrey se penche sur le bureau.
Audrey : Vous savez quoi ? Je crois que je .... vous avez raison. Ja vais reprendre à zéro.
Elle s'asseoit sur la chaise en face de lui.
Audrey : C'est vous qui étiez en charge de cette affaire n'est-ce-pas ? ( elle montre le journal du doigt ) Vous avez du prendre la déposition de cette femme ?
Chef : Peut-être bien mais ça ne date pas d'hier.
Audrey : Vous avez certainement un dossier ?
Chef : Peut-être bien mais ça ne date pas d'hier.
Audrey sourit et s'asseoit dans le fond du fauteuil.
Audrey : Décidement, cette ville est très étrange.
Chef : Elle est avant tout unique. Bref, on peut savoir où vous voulez en venir ?
Audrey : Je vous ai été d'une grande aide il n'y a pas si longtemps. En toute discrétion. J'espérais simplement un renvoi d'ascenseur.
Chef : Un petit peu illégal sans doute ?
Audrey : J'aurais dis amical moi.
Le chef rit.
Chef : D'accord, très bien. Mais je vous préviens ça risque de prendre quelques jours. Vous restez combien de temps ?
Audrey : Ca va dépendre de vous.
Chef : Bon ben alors je vous conseille de vous détendre, d'en profiter. Vous savez quoi ? Y a un truc génial à visiter. La ferme des élans de Haven. A ne rater pour rien au monde. Considérez-vous en vacances.
Audrey : Je suis pas très vacances.
Chef : Qu'a celà ne tienne. Ce sera une excellente occasion de vous y mettre.
Nathan entre dans le bureau. Audrey se retourne.
Audrey : Salut.
Nathan lui fait un signe de tête.
Nathan : Toujours à Haven.
Audrey se lève.
Audrey : Ouais et paraîtrer que je suis en vacances d'ailleurs.
Le chef tousse.
Audrey : En fait j'essaye d'en savoir plus sur la femme de la photo. Sans succès pour l'instant.
Le chef prend un chewing-gum.
Chef : Qu'est-ce qui me vaut l'honneur Nathan ?
Nathan : Il s'est passé un truc bizarre au Rust Bucket. Je vais aller voir.
Audrey : Est-ce que je peux en être ?
Nathan sourit.
Audrey : Le musée des élans ça me tente moyennement.
Nathan : En fait c'est une ferme.
Audrey : Ferme, galerie, musée ... Bref est-ce que je peux venir ?
Nathan : Eh bien ... Euh ...
Chef : Je crois que c'est une très bonne idée. Notre brave Nathan risque d'avoir besoin d'aide.
Nathan, à Audrey : Après vous.
Ils sortent. Le chef s'allonge dans son fauteuil.
Chef : Me voilà pénard.
Vue du bar.
La boule a traversé le mur et s'est arrêtée au milieu de la pièce.
Audrey et Nathan sont dehors, adossés à la voiture. Nathan tient un café.
Audrey : Waouh .... Bon, première question, d'où sort cette gigantesque boule de métal ?
Nathan : Toute la ville la connais cette boule.
Audrey : Deuxième question, c'est quoi cette boule qui est tellement célèbre ici ?
Nathan : Elle fait partie d'une sculpture qui trône théoriquement sur Green Street. Elle y est depuis toujours. Chaque année des étudiants essaient de la piquer, échouent et embarquent autre chose.
Audrey : Et ils échouent parce que ?
Nathan : C'est une méga boule en bronze.
La voix d'Otis : Quelqu'un va devoir payer ça.
Audrey et Nathan s'approchent d'Otis qui regarde la boule.
Audrey : Excusez moi monsieur. Euh agent ... officier Parker, police de Haven.
Nathan se tourne vers elle.
Audrey : C'est tout comme. Euh, vous avez vu quelque chose ?
Otis : Ouais ouais, une grosse boule de métal qui a dévasté mon bar.
Audrey : Est-ce que quelqu'un la faisait rouler ? Est-ce qu'un camion la déchargé ?
Otis : Juste une boule qui a dévalé la colline.
Audrey : Bon et sinon, au cours des jours précédents, vous avez eu des problèmes avec quelqu'un ?
Otis : Ed Driscoll est venu me chercher des noises hier soir.
Nathan : Driscoll est venu ici ?
Otis : Ouais. Depuis qu'il a arrêté de boire, il n'apprécie plus trop l'endroit.
Audrey, à Nathan : Vous le connaissez ?
Nathan : Je le connais oui. Et je sais notamment qu'il habite sur Green Street.
Audrey : Donc c'est où troné la boule jusqu'à hier soir.
La caméra suit la voiture de Nathan qui roule dans la ville.
Audrey : Vu qu'on fait équipe au moins pour la journée, on peut peut-être se tutoyer ?
Nathan : Ca me va. Rien de tel qu'une méga boule pour briser la glace.
Audrey : Tu l'as dis.
Vue d'Audrey, Nathan et d'un homme devant une sculpture de métal.
L'homme : Niveau construction, cette boule n'a rien d'exceptionelle. La coque est en bronze et elle renferme 3 tonnes de sable, groso modo.
Audrey : Est-ce que vous savez depuis cette sculpture est ici ?
L'homme : L'église la acquise en 68 et la faite installer en 69. Vu son poids, on la déplace pas.
Nathan : Il n'y a pas de traces de rouille sur les chaines.
L'homme : Oh ça, je ne les ai faites poser que l'année dernière. Sur ordre de notre nouvelle compagnie d'assurance. Alors que je leur avais dis que cette boule ne bougera pas d'un pouce.
Nathan : Vous devez regreter vos paroles.
Audrey : Ok, allons voir Driscoll.
Vue de l'intérieur de l'église.
Le révérend Driscoll baptise un bébé. Musique d'orgue. Audrey et Nathan sont assis dans le fond de l'église.
Les parents repartent avec leur bébé.
Audrey chuchote : Il a pas l'air de chercher les problèmes aux tenanciers de bar et à venir sacager leurs locaux.
Driscoll se place devant le micro situé sur l'estrade.
Nathan : Attend un peu qu'il ouvre la bouche.
Audrey : Tu le connais très bien ?
Nathan : Mieux que je ne le voudrais.
La musique s'arrête.
Driscoll : Désormais cet enfant appartient à Dieu.
Les gens répondent : Amen. Il appartient.
Driscoll : Il marchera dans les voies du seigneur à nos cotés et il est du devoir de chacun d'entre nous ( il désigne quelque personne du doigt ) de le surveiller pour qu'il reste dans ces voies. Alleluia.
Les gens : Alleluia.
Driscoll : Le moyen le plus sûr de ne pas s'écarter des voies du seigneur, c'est de vivre parmi les pieux ... et de se tenir à l'écart des tourmentés et des incroyants.
Nathan lève les yeux au ciel et sourit.
Driscoll : Je veux entendre un amen.
Les gens : Amen.
Nathan se lève et Driscoll le regarde sortir de l'église. Audrey ne sais pas quoi faire.
Driscoll : Haven est un endroit merveilleux pour élever une famille. Cependant nous savons tous ... que notre vénérable ville regorge d'incroyants. Tous en coeur amen.
Les gens : Amen.
Audrey se lève et sort à son tour de l'église.
Elle retrouve Nathan à l'entrée.
Audrey : Qu'est-ce qui t'as pris Nathan ?
Nathan : J'ai un petit passif avec le révérend.
Audrey : Ah. Et tu crois pas que tu aurais pu me le dire plus tôt ?
Nathan : J'aurais peut-être dû.
Audrey : Ouais, ça aurais été aussi bien.
Nathan baisse les yeux.
Audrey : Bon alors, qu'est-ce que tu sais sur lui ?
Nathan : Que c'est un vieux chameau fier et arrogant. Mais à priori ce n'est pas quelqu'un de violent, il est juste hargnieux. Il est comme ça depuis que sa femme est morte.
Audrey : Ok. Est-ce que tu crois que tu pourrais mettre tout ça de coté pendant qu'on discute avec lui ?
Nathan ne répond pas et entre dans l'église. Audrey le suit.
Vue d'une pièce à l'intérieur de l'église.
Une collection de papillon est accrochée dans des cadres.
Le révérend Driscoll pose sa veste sur la chaise de bureau.
Audrey : Révérend ?
Le révérend sort de la pièce et sourit à Nathan et Audrey.
Driscoll, à Nathan : Tu es parti à la hâte.
Nathan baisse la tête et sourit.
Driscoll : J'imagine que vous êtes l'agent spécial Parker.
Audrey : Vous avez des informateurs révérend ?
Driscoll : C'est la sculpture qui vous ammène ?
Audrey : Parlez nous un peu du Rust Becket.
Driscoll : C'est un lieu de perdition. On ne peut que remercier celui qui l'a détruit.
Nathan : Ce serait pas toi par hasard ?
Driscoll : Agent Parker, est-ce que quelqu'un a pris le temps de vous accueillir avec tous les honneurs qui vous sont dûs ?
Audrey : Répondez à sa question.
Driscoll : Je ne tolère aucune violence, quelque soit sa forme ou sa cause. Et si j'avais voulu détruire ce bar, vous croyez que j'aurais utilisé un des symboles de cette église ?
Audrey : Pourquoi vous vous en êtes pris au propriétaire hier soir ?
Driscoll : Heum ... A point nommé. Anna. Agent spécial Parker.
Anna et Bobby entrent dasn l'église et se placent derrière Audrey et Nathan.
Driscoll : Je vous présente ma fille Anna et son fils adoptif Bobby.
Anna : Bonjour.
Audrey sourit et Nathan fait un signe de tête.
Driscoll : Bobby je te l'ai déjà dis, n'entre pas dans l'église avec ton vélo.
Bobby baisse les yeux : Je suis désolé, j'avais oublié.
Driscoll : Anna, veux-tu bien expliqué à l'agent Parker pourquoi je suis venu exprimé ma frustration au bar ... hier soir ?
Anna : Non je ... préfére pas, non.
Driscoll : Ma fill m'a caché qu'elle travaillait dans ce trou à rat. Je suis donc aller la chercher pour qu'elle oeuvre à nouveau pour Dieu. Et qu'elle mette tous ses talents au service du bien.
Anna : Papa ... Euh ça fait un moment que des gens attendent sur le parvis.
Driscoll : Le devoir m'appelle.
Il retourne dans la pièce. Anna fait semblant de partir.
Audrey : Anna ? Est-ce que vous avez quelque chose à nous dire sur ce qu'il s'est passé au Rust Becket ?
On peut voir derrière le révérend Driscoll enfiler sa veste.
Anna : Euh non. Je suis désolée ( elle regarde Bobby ) Euh, je n'y travaille que depuis peu et on est partis bien avant que ça n'arrive.
Audrey hoche la tête.
Nathan : Bobby, tu sais quelque chose ?
Bobby : Non monsieur.
Nathan : Vous pouvez laisser traîner vos oreilles pour nous ?
Anna : Bien sûr Nathan.
Ils se sourient.
Driscoll : Agent Parker, ma fille mitonne un ragout de fruit de mer absolument délicieux tous les dimanches soir ...
Anna baisse la tête.
Driscoll : Si vous n'êtes pas prise, on sera heureux de vous accueillir dans notre ville comme il se doit.
Audrey : Merci bien mais il faut que je m'occupe de cette histoire de boule de métal géante qui a dévalé la colline. D'autant que je doute que vous nous ayez tout dis sur la raison de votre présence au Rust Becket hier soir.
Il s'approche d'elle.
Driscoll : Audrey, vous n'êtes pas d'ici. Je vous ai donc accorder le bénéfice du doute. Mais que les choses sont claires, je ne répondrais plus à aucune quetsion concernant cet endroit.
Vue de l'extérieur de l'église.
Audrey et Nathan descendent les marches.
Audrey : Waouh. Il est charmant cet homme. Il s'est passé quoi entre toi et sa fille ?
Nathan : J'ai invité Anne au bal de fin d'année sans sa permission.
Audrey : Ah ...
Nathan : Il l'a découvert et il lui a interdis d'y aller.
Audrey : Alors c'est à cause d'un pauvre bal que le révérend ne t'accorde pas un regard.
Nathan : A cause du bal et ... parce qu'on lui a déséobéis et qu'on est allés voir une pluie d'étoiles filantes.
Audrey : Et ?
Nathan sourit : Et parce que ... les étoiles filantes ... c'est plus jolies tout nu.
Audrey : Nathan Wuornos ... encore un ado qui ne pensait qu'à déshabiller les jeunes filles.
Nathan : Non, les étoiles filantes c'était mon idée, le reste c'était elle.
Audrey : Ah.
Elle hoche la tête et sourit.
Vue de Haven à la tombée du soleil.
Vue d'un hotel.
Vue rapide de l'entrée d'une salle de bain puis de la fenêtre ouverte de la chambre adjacente.
On entend l'eau coulée. Un papillon entre dans la chambre et se pose sur la couverture posée sur le lit.
Audrey sort de la salle de bain habillée d'une serviette. Elle tient son portable. Elle sourit en voyant le papillon et s'accroupie devant le lit. Elle attrape le papillon dans ses mains.
Audrey : Tu mérite largement mieux que du polyestère.
Elle s'approche de la fenêtre et laisse le papillon s'envoler dehors. Elle prend son portable et s'asseoit sur le lit. Elle sourit. Un léger bruit d'aile lui fait lever la tête. La couverture posée sur le lit commence à s'effilocher et les fils s'approchent d'Audrey. Ils l'emprisonnent à la façon d'un cocon. Elle tient toujours son portable et les fils atteignent maintenant ses épaules. Elle se lève et tombe au sol. Son portable glisse à coté d'elle.
Nathan, au téléphone : Allo ?
Audrey, étouffée par les fils de la couvertures qui ont déjà atteient sa bouche : Nathan.
Nathan : Parker ?
Audrey : Nathan.
Nathan : Parker ?
Les fils sont sur ses yeux.
Nathan : Audrey ?
Vue de l'hotel, le matin.
Zoom sur les fils de la couverture éparpillés au sol.
Audrey enfile un gilet.
Audrey : Ce que j'ai fait pendant mes vacances ? Oh, je me suis fait momifier par une couverture, tu m'a liberrée, pas de quoi fouter un chat.
Nathan est debout à coté d'elle.
Nathan : Tu devrais quand même te faire examiner.
Elle prend son arme et son insigne.
Audrey : Tu sais quoi ? Je survivrais. T'inquiète. Alors tu vas trouver ça ridicule mais tout bien réfléchis, ça doit être le révérend qui est derrière tout ça.
Elle enfile ses bottes.
Audrey : Il collectionne les papillons et j'ai vu un papillon juste avant que la couverture m'attaque. Oh, j'arrive pas à croire que j'ai dis ça.
Nathan : Moi non plus.
Audrey : Ecoute. Tu peux toujours nier qu'il se passe des choses bizarres par içi ? Je tiens à mettre la pression au révérend. Une grosse pression.
Nathan : Qu'est-ce que tu vas lui dire ? Vous m'avez enfermé dans un cocon. Aller avouez.
Audrey : effectivement c'est moyen.
Nathan : Faut qu'on parle à Anna seul à seul sans le révérend. J'ai appellé l'église, elle est à la banque alimentaire. On y va quand son père n'est pas dans les parages.
Audrey : Ils t'ons dis ça ?
Nathan : Eum ...
Audrey sort de sa chambre suivit de Nathan qui ferme la porte.
Nathan : Ouais j'avoue, ça c'est de moi.
Vue d'un batiment blanc.
Un homme portant une caisse entre.
A l'intérieur.
Bobby attrape une boîte de conserve et la mets dans un carton. Il y a pas mal de monde dans la pièce. Anna voit Audrey et Nathan arrivés.
Anna : Bobby, je crois que je vais faire une pose, d'accord ?
Bobby pose le carton sur la table devant elle.
Bobby : Faire une pause ? Bonne idée, je te suis.
Audrey : Anna, est-ce que je pourrais vous parler seul à seul une minute ?
Anna : Euh ... et bien ...
Nathan : Bobby, tu viens avec moi ?
Bobby : OK.
Anna : Merci.
Les deux hommes sortent.
Anna prend le carton et se dirige vers une pille de conserve. Elle en prend quelques unes et les met dans le carton. Audrey l'aide.
Audrey : C'est vraiment génial que Bobby vous accompagne pour faire du bénévolat.
Anna : On ne se quitterais jamais si ça ne tenais qu'à lui. Ne serais-ce que pour l'envoyer à l'école le matin, c'est pas de tout repos croyez moi.
Audrey : Et vous, vous êtes sa mère adoptive c'est ça ?
Anna : Euh, en fait c'est mon père qui l'a recueillis il y a un an. Sa famille a eu un accident de voiture. Bobby est le seul survivant.
Audrey : Alors votre père l'a recueillis mais c'est vous qui vous en occupé.
Anna : Il est doué pour les bonnes actions mais en train quotidien c'est pas son truc.
Audrey : Je vois. En tout cas recueillir un orphelin c'est ... c'est admirable et c'est merveilleux.
Anna : J'avous qu'au départ je ... je doutais d'être à la hauteur. Mais notre révérend tenait à se que je l'adopte et je ne pourrais plus me passer de lui maitenant.
A l'extérieur.
Nathan et Bobby sont adossés au 4X4. Bobby tient un soda.
Nathan : Il est rude le révérend, non ?
Bobby : Non, pas tant que ça. C'est quand même lui qui m'a offert un toit à la mort de mes parents. Et ... j'suis pas sortis de ma chambre pendant une semaine entière et ... tout le lon il m'a laissé tranquille. Quand j'ai finis par me décider à sortir pour déjeuner, il a pas dis un seul mot. Il m'a emmené à l'école. Il est cool pour ça.
Nathan : Et est-ce qu'il est toujours aussi cool ?
Bobby détourne le regard.
Nathan : Ca restera entre toi et moi, jurez.
Bobby : On va dire qu'il a ses humeurs et ... quand il devient bizarre et nerveux, moi je vais dans ma chambre et .. Anna arrive à rester. ( Il regarde sa canette ) C'est peut-être une question d'habitude
A l'intérieur.
Audrey : Votre père a un caractère explosif et ...
Anna : Il a horreur des surprises.
Audrey : Ca s'arrête là ?
Anna : Il est juste protecteur et ...
Audrey : ... c'est pour ça qu'il refuse que vous travaillez ? ( elle montre un sachet de lentilles du doigt et Anna le lui tend )
Anna : Oh, vous savez, j'ai conscience que c'est assez pathétique et que je devrais lui tenir tête ... je me promets toujours de le faire mais au final j'y arrive jamais. Euh, vous voulez bien m'excusez, il faut que je finisse ça ?
Elle s'en va en emportant le carton.
Vue de l'église.
Le révérend sort apparement de mauvaise humeur.
Driscoll : Agent Parker !
Il descend rapidement les marches et se portent à la rencontre des deux policiers.
Driscoll, visiblement très énervé : Comment osez-vous ?
Nathan : Et du calme.
Driscoll : Aller harceler ma fille, pendant qu'elle accomplit l'oeuvre de Dieu.
Audrey : Vous la corrigez révérend ?
( Un petit papillon volette autour de l'homme mais personne ne semble le remarquer )
Driscoll : Je ne cois pas avoir compte à vous rendre.
Le papillon se pose sur son épaule.
Audrey : Nathan.
Ils sortent tous deux leurs armes.
Nathan : J'ai vu.
Driscoll, visiblement terrifié : Que faites-vous ? Hé !
Audrey : Le dernier papillon que j'ai croisé m'a valu un stage au fond d'un cocon géant.
Driscoll : Vous avez perdu la tête ...
Le papillon s'envole et le madaillon du révérend est attiré par la voiture garré de l'autre coté de la rue. Le médaillon s'accroche comme aimanté par le capot de la voiture.
Driscoll : Qu'est-ce qui se passe ? O mon Dieu ! Qu'est-ce qui se passe ?
Audrey et Nathan accourent et tentent d'aider le révérend qui s'étouffe avec la chaine et Audrey grimpe sur le capot pour l'arracher.
Driscoll : Qu'est-ce que vous faite ?
Soudain la voiture garrée un peu plus loin démarre et fait une marche arrière comme pour venir écraser le révérend. Audrey sort son arme et tape avec sur le médaillon.
Nathan : Bouge ! Bouge ! Bouge !
Elle réussi a casser le fermoir et pousse le révérend sur le coté. Juste avant que les deux voitures ne se percutent, Nathan se jette sur Audrey et ils retombent à coté du révévend. Audrey pousse un soupir de soulagement.
Voiture de Nathan.
Audrey et Nathan marchent vers la voiture de ce dernier.
Audrey : Tu crois toujours que je suis folle ?
Nathan : J'ai jamais prétendu que tu étais folle.
Audrey : C'est loin d'être la seule chose étrange que j'ai vu à Haven, et je ne suis là que depuis une semaine. Donc tu veux bien m'expliquer ce qui se passe, hein ?
Nathan : Chaque ville a quelque squelette dans le placard. C'est classique.
Audrey : Ba il est grand et flippant le placard en question. OK, est-ce que tu peux au moins m'accorder que ce qui se passe dans le coin est clairement anormal ?
Nathan : Ouais.
Audrey : Et que quelque soit l'auteur de ces manigances ça ne peut pas être le révérend ?
Nathan : Malheureusement oui.
Audrey : Ce qui veut dire que c'est fatalement quelqu'un d'autre ?
Nathan : Ne remues pas le couteau.
Elle sourit.
Ils montent dans la voiture
Au poste.
Ils sont dans le bureau de Nathan. Audrey écrit sur un tableau et Nathan est assis sur la chaise de bureau et il joue avec un stylo.
Audrey : Tu sais ce qui me chiffone dans tout ça ?
Nathan : Le Becket.
Audrey : Ouais. Toi, pourquoi ça te chifonne ?
Nathan : Maintenant que le révérend n'est plus suspect, le bar n'a aucun lien. Ni avec ton hotel, ni avec l'église.
Audrey : Il y a pourtant bien un dénominateur commun.
Nathan : A savoir ?
Audrey : Anna Driscoll.
Nathan : Anna n'a rien à voir avec tout ça.
Audrey : Elle travaillait au Bucket. Elle m'a vu cuisiné son père et elle ne s'éntend pas spécialement avec lui.
Nathan : Mais elle n'avait rien contre le bar alors pourquoi elle l'aurait détruit ?
Audrey : OK, on convoque le proprio. On y verra peut-être plus clair.
Nathan : Bien.
Interrogatoire.
Audrey : En quoi consistait le travail d'Anna Driscoll ?
Otis : Bah, elle s'occupait de la compta, des dépôts, des salaires. Ce genre de chose.
Audrey : Est-ce qu'elle aurait une raison de vous en vouloir ?
Otis : Quoi, qu'est-ce qu'elle vous as dis ?
Nathan : Répondez juste à la question.
Otis : J'allais la mettre dehors.
Audrey : Pourquoi ?
Otis : Elle piquais dans la caisse.
Nathan : Anna Driscoll ?
Otis : Je l'ai prévenu de mes intensions juste avant cette sombre histoire de boule.
Audrey : Vous nous accorder une seconde ?
Nathan se lève et la rejoint.
Audrey : Si il comptait la licensié ça lui donne un mobile pour détruire le Rust Bucket.
Nathan : Je t'aasure qu'Anna n'a rien d'une voleuse.
Audrey : Nathan, votre bal c'était il y a des siècles. Elle avait toutes les raisons de s'en prendre à moi.
Nathan : Je peux nous procurer ses relevés de compte.
Audrey : Je suis désolée mais en l'occurence je crois que c'est nécessaire.
Vue d'un sentier situé derrière l'église.
Nathan et Audrey marchent.
Nathan : J'ai eu le retour de la banque. Anna Driscoll n'a pas de compte banquaire à Haven.
Audrey : Mince, j'avais pourtant un bon présentiment.
Nathan : Mais Anna a 57 mille dollars sur un compte à Bankor. Assez loin pour que le révérend n'en sache rien.
Ils arrivent sur le perron d'un petite maison en bois.
Audrey : T'aurais pu commencer par ça, non ?
Nathan : Eum, j'aurais pu.
Audrey frappe et le révérend vient leur ouvrir.
Driscoll : Je n'ai strictement rien à vous dire exceptez : Dégagez de chez moi.
Il boit une gorgée de whisky.
Audrey : C'est pas très sympa ça sachant qu'on vient de vous sauvez la vie.
Nathan : Tu cherches le seigneur au fond d'une bouteille de whisky ?
Driscoll : Si c'est là que je peux le trouver ...
Et il fait mine de fermer la porte mais Nathan la repousse.
Nathan : On est venu voir Anna.
Driscoll : Ma fille n'est pas là.
Nathan : Où est-ce qu'elle est ?
Driscoll : Elle est sorti.
Nathan : Où ça ?
Audrey : Soyez plus coopératif.
Driscoll : Je coopère si ça me chante, d'accord ?
Audrey : Révérend Driscoll. Je crois qu'Anna est responsable de votre agression.
Driscoll : Et moi je crois que vous fantasmer agent Parker, vous délirez. Je n'ai jamais été agressé.
Audrey : Vous appelez ça comment alors ? Vous êtes au courant qu'Anna a près de 60 mille dollars sur un compte banquaire.
Il recule.
Audrey : Elle allais être virée parce qu'elle volais le Rust Bucket. C'est pour ça qu'elle l'a détruit.
Il s'asseoit sur les marches de l'escalier derrière lui, attrape une bouteille et s'en ressert un verre.
Driscoll : Foutaises. C'est impossible.
Audrey entre : Anna, est-ce que vous êtes là ?
Driscoll : A cette heure çi elle devrait être au collège. C'est le jour du club de sciences.
...
Je te plais Nathan. Tu traverse ce monde en solitaire et tu prends ton ombre pour celle du seigneur. Mais le seigneur t'a rejetté et maintenant ... tu es résolument seul.
Nathan se penche vers lui.
Nathan : Peut-être bien que je marche seul, peut-être bien que je serais seul toute ma vie ( Driscoll boit une gorgée ) mais moi j'essais pas de me noyer dans l'alcool.
Audrey : Nathan. Nathan, on décolle. Allez.
Elle l'entraine et claque la porte. Driscoll s'allonge sur les marches.
Vue de la pièce dédié au club de sciences.
Anna et Bobby déposent les affaires de ce dernier sur une table libre.
Anna : Ca me rappelle des souvenirs le club de sciences. J'ai l'impression que c'était il y a 100 ans.
Bobby : Bah, c'est parce que c'était y a 100 ans.
Ils rient.
Anna : C'est gentil.
Bobby : Merci du coup de main en tout cas.
Anna : Arrête c'est normal. Les amis c'est là pour ça.
Il baille.
Anna : Bobby tu as l'air exténué. Tu n'as pas assez dormis ? Tu as travaillé là dessus jusqu'à quelle heure ?
Bobby : Euh ... presque toute la nuit. Il faut que je batte ton record.
Elle souri.
Anna : Bon, pendant que tu installe ton projet je vais aller voir si je peux te mettre quelque membre du jury dans la poche, d'accord ?
Bobby : OK, ça marche. J'adore ta philosophie.
Elle marche vers un groupe de femme.
Anna : Bonjour mesdames.
Nathan et Audrey entrent dans la pièce.
L'une des femmes : Bonjour Anna, ça faisait lontemps.
Anna : Oui.
Elle tourne la tête et aperçoit Nathan.
La femme : Tu nous as manqué.
Anna : Excusez-moi, je reviens.
Elle s'approche des deux agents.
Nathan : Il y a un coin où on pourrait parler tranquille ?
Anna : Est-ce que mon père va bien ? Il a sit qu'il aller tacher de se ménager après cet ... événement.
Audrey : On aimerait savoir d'où vienne les 57 mille dollars que vous avez sur votre compte banquaire.
Anna paraît troublée.
Nathan : Anna, est-ce que tu as volé de l'argent au Rust Bucket ? C'est pour ça que tu as voulu le détruire ?
Anna : C'est Otis qui t'a raconté ça ?
Nathan : C'est la vérité ?
Anna : Otis a arrêté de rembourser son crédit. Sa banque m'a demandé un odit. Appele-les, ils te confirmeront. Si il y en a un qui fraude, ce n'est pas moi.
Nathan : Il t'a accusé à tort alors.
Anna : Je l'ai gagné cet argent.
Nathan : Comment ?
Anna : Ca m'a couté 7 ans d'efforts et il n'y a pas que la banque qui loué mes services. Je n'ai pas déposé l'argent à Haven parce que mon père connais tout le monde ici. Il aurait tout découvert.
Audrey : Il aurait découvert quoi ?
Anna : Que je vais l'abandonner. Comme l'a fait ma mère d'ailleurs.
Nathan : Ta mère est morte.
Anna : Elle est morte 3 jours après s'être enfuie avec le diacre de l'église. Mon père risque pas de se vanter de ça. Je dois vous laisser j'ai une petite chose à faire avant de retourner aider Bobby. Il a un stand sur les papillons.
Elle s'en va.
Audrey : Sur les papillons ?
Ils se retournent et voient l'installation de Bobby sur le cycle de vie des papillons.
Vestiaires.
Bobby entre avec ses oreillettes sur les oreilles. Il tient une canette de soda dans la main. Il s'asseoit sur le banc. Un homme en tenue de sport entre derrière lui.
L'homme : Et Bobby. Tu viens t'entrainer ?
Bobby : Euh ... non, j'avais oublié un truc dans mon casier.
L'homme : Si tu changes d'avis ... Surtout t'hésites pas à nous rejoindre. L'équipe a besoin de toi.
Bobby : Ca marche coach.
L'homme s'en va et Bobby ouvre sa canette, remet son oreillette et boit une gorgée de soda.
Dans le couloir.
Audrey et Nathan cherchent Bobby. Ils regardent dans toutes les pièces.
Audrey : Bobby ? Bobby ?
Un papillon se pose sur l'épaule d'Audrey.
Audrey : Et mince. Ca sent les ennuis.
Le papillon s'envole et le générateur situé derrière la porte du fond explose. Audrey recule et le fil s'approche d'eux. Ils reculent tous les deux, se retournent et voient que de l'eau s'est infiltrée en desous de la porte. L'eau se raproche.
Audrey : OK.
Le fil continue lui aussi d'avancer. Les deux agents se jettent sur l'une des portes du couloir mais elle est fermée.
Nathan : Non. Le banc.
Ils attrapent le banc situé à leur gauche, le poussent contre la porte et montent dessus. Audrey aperçoit l'alarme incendie située de l'autre côté de la porte.
Audrey : L'alarme incendie, ça peut peut-être nous tirer d'affaire.
Le fil rencontre l'eau et il y a des étincelles. Nathan attrape l'extincteur et brise la vitre. Audrey glisse son bras à l'extérieur et essaye de toucher l'alarme. Elle abaisse le levier et l'alarme se déclenche.
Dans le vestiaire.
Bobby se réveille en sursaut à cause de l'alarme. Il enlève ses écouteurs et se frotte les yeux.
Dans le couloir.
Les étincelles cessent.
Audrey : C'est quoi encore cette plaisanterie ?
Dans le vestiaire.
Audrey et Nathan interrogent le coach.
Le coach : C'est un bon garçon.
Audrey : Vous n'avez rien noté d'étrange ? Jamais de problèmes ?
Le coach : Alors qu'il a perdu ses parents y a pas si longtemps ? Je trouve ça étonnant. Surtout depuis que je sais que Bobby se sent responsable de leurs morts.
Audrey : Ah oui ? Pourquoi ?
Le coach : La culpabilité du survivant. Il est le seul à s'en être tiré.
Nathan : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Le coach : Ils rentraient d'un week-end à la campagne. La voiture a quitté la route. Je doute que ce gosse est eu une nuit normale depuis ce jour là.
Nathan : Vous l'avez vu partir ?
Le coach : Mlle Driscoll l'a emmené après l'alarme incendie. Ca l'a surement réveillé.
Audrey : Je comprend pas, il dormais ?
Le coach : Ouais, je pense qu'il a fait une petite sieste dans le vestiaire. Ca lui arrive régulièrement. Du moins depuis l'accident.
Vue de la maison des Driscoll.
Elle est sacagée.
Nathan : Bobby, Anna ? Il y a quelqu'un ?
Audrey : Qu'est-ce qu'il s'est passé ici ?
Zoom sur la bouteille de whisky vide posée sur la table.
Audrey et Nathan entrent dans la pièce, arme au poing. Le révérend est allongé sur le sol. Nathan s'agenouille et prend son pouls.
Nathan : Le révérend a bu jusqu'à plus soif.
Zoom sur les photos d'Anna éparpillés au sol.
Audrey : Allons voir si Bobby se cache dans sa chambre.
Ils montent l'escalier.
Audrey : Bobby ?
Zoom sur la collection de papillons accrochée au mur de la chambre de Bobby.
Nathan : Je ne pense pas qu'il soit repasser.
Ils inspectent la chambre.
Zoom sur une boule posée sur la table.
Audrey : Et t'a vu ce truc là ?
Nathan tourne la tête. Audrey fait tourner la boule.
Audrey : Ca te rapelle quelque chose, non ?
Nathan s'approche : Une certaine boule de métal ( Il attrape deux aimants ) Et ça là. La chaîne du révérend a été attirée comme un aimant hier.
Zoom sur une photo de cocon de papillon.
Audrey : Oh, mon préféré. L'expérience du cocon dans ma chambre d'hôtel.
Nathan : Et l'eau. Le fil électrique dans le couloir du collège ( il désigne l'un des posters de la chambre représentant un éclair ). Tout ça correspond à des choses qu'il a vu avant de s'endormir. Elles doivent venir s'immicer dans ses rêves.
Audrey : Quand on rêve, tout se mélange et vient s'entremêler dans nos peurs profondes. C'est la cause des attaques. Il a crus qu'on représentait une menace.
Nathan : Qu'on allait peut-être détruire sa nouvelle famille.
Audrey : Il essaie de rester éveiller. Il ne veut surtout pas rêver.
Nathan : Il a conscience de faire du mal.
Audrey : Il faut le retrouver avant qu'il ne s'endorme à nouveau.
Dans le salon des Driscoll.
Ils interrogent le révérend.
Nathan : Où est-ce qu'Anna et Bobby auraient pu aller ?
Le révérend est avachis dans le canapé.
Driscoll : Pourquoi je vous le dirais ?
Nathan : Plus vite tu laches le morceau plus vite je m'en vais de chez toi.
Driscoll : Miller's Crust.
Audrey regarde Nathan.
Driscoll : Les parents de Bobby avaient un chalet là-bas. Tout près de là où ils se sont tués à Twin Pines Overlock. Maintenant dégagez d'ici.
Nathan : Avec grand plaisir.
Ils marchent vers la porte.
Driscoll : Ce gamin que vous cherchez, c'est pas un enfant de Dieu le père. C'est un des tiens Nathan, c'est pour ça que j'ai jamais voulu que tu approches ma fille. Parce que tu aurais tué comme jadis tes semblables ont tué ma Penny.
Nathan se tourne vers le révérend : J'ai entendu dire qu'avant de mourrir, elle avait passé 3 jours loin de toi. Les trois plus beaux jours de son existence je paris.
Nathan se rapproche de Driscoll mais Audrey le retient.
Audrey : Pas maintenant Nathan. Il est temps d'y aller là.
Elle le pousse vers la sortie.
Driscoll : Les phénomènes sont de retour, que tu le veuilles ou non. Si vous trouvez ce garçon, ne le ramenais pas ici.
Vue d'un chalet éclairé.
Il fait nuit.
Anna : Tu n'as qu'à t'allonger un peu pendant que je nous prépare le dîner. Ca va être très riche en calories ce soir.
Bobby s'allonge dans le canapé.
Bobby : Et si on buvait juste un café ?
Anna : Non ! Depuis quand tu bois du café d'abord ?
Bobby : Un certain temps.
Anna : Tu devrais dormir.
Bobby : Anna, est-ce que je peux te parler d'un truc ?
Anna : Bien sûr, oui.
Elle vient s'asseoir à coté de lui.
Vue de la voiture de Nathan qui roule sur la route.
Audrey : C'était quoi cette histoire de phénomènes ?
Nathan : Je veux pas en parler.
Audrey : OK. Est-ce que ça va ?
Nathan : Ca va oui.
Audrey : Ecoute j'imagine que ça a du ...
Nathan : Ca va je te dis ... C'est gentil en tout cas.
Vue du salon du chalet.
Anna : C'est incensé Bobby cette histoire.
Bobby : Je sais mais ... quand je me réveille, ce que j'ai rêvé c'est réellement passé.
Anna : Des fois je dors très peu moi aussi et j'ai pas les idées claires après quand je manque de sommeil.
Bobby : Ca n'a rien à voir avec ce que je vis.
Anna : Non, non je l'ai bien compris. Tout ce que je veux dire c'est que les problèmes s'abordent toujours plus facilement quand on est bien reposé. Tu es si fatigué.
Bobby : Est-ce que j'ai le droit de pas être d'accord cette fois-çi ?
Anna : Bien sûr.
Voiture de Nathan.
Audrey essaye de joindre Anna mais elle tombe sur le répondeur. Elle laisse un message.
Audrey : Anna ? C'est l'officier Parker. Vous devez faire en sorte que Bobby ne s'endorme pas. Je vous expliquerais quand on sera sur les lieux.
Elle raccroche.
Zoom sur un panneau routier indiquant Twin Pines Road.
Nathan : Twin Pines Overlock n'est plus très loin. Environ 10 minutes.
Un papillon se pose sur le volant de la voiture.
Nathan : Pas de commentaires.
Plusieurs papillons sont désormais dans l'habitacle de la voiture. Nathan essaye d'en chasser quelques-uns mais ils reviennent.
Audrey : Je ne pense pas que cela serve à quoi que ce soit. Bobby doit être en train de rêver. Il faut qu'on le tire de son sommeil et vite.
Nathan claxonne.
Audrey : T'es sérieux là ?
Nathan : Quoi ?
Nathan ouvre sa fenêtre et des papillons sortent quand mystérieusement la pédale d'accélérateur s'actionne. Audrey panique.
Audrey : Oh oh. Pourquoi tu accélères ?
Nathan : J'y suis pour rien. C'est Bobby qui accélère.
Vue de Bobby qui se débat dans son sommeil.
Anna : Calme-toi Bobby.
Il gémit.
Anna : Tu fais un cauchemar.
Voiture de Nathan.
Audrey : Du calme. Ralentis.
Nathan : C'est pas moi qui contrôle la voiture.
Audrey : Peut-être que si on est dans son rêve, il est en train de nous voir en direct.
Nathan : Ouais peut-être et après ? Qu'est-ce que t'a en tête ?
Audrey se tourne vers la banquette arrière.
Audrey : Et trésor.
Nathan : C'est à moi que tu parles ?
Audrey : Non je parle à Bobby, chéris.
Bobby se débat.
Audrey : Bobby, c'est maman. Je paris que tu as hâte de te mettre à tes projets.
Bobby continue de se débattre et de gémir.
Audrey : ... Hein ? Je suis sûr que c'est super. Oh attend, il faut que je dise quelque chose à ton père. ( A Nathan ) Tiens regarde c'est là, on approche :Twin Pines Overlock.
Bobby : Non !
Anna : Bobby. Bobby je t'en pris.
Bobby : Non, non. Allez-vous en.
Anna : Allez réveille-toi. Allez.
Voiture de Nathan.
Audrey : Bobby ? Ca peut être différent cette fois. Tu peux changer les choses. Tu peux tous nous sauver cette fois, Bobby. J'en suis certaine.
Bobby apparait dans la voiture.
Audrey et Nathan changent et apparaissent aux yeux de Bobby comme ses parents.
Audrey : Je sais que tu peux le faire Bobby. Je te fais confiance.
Nathan change de fréquence de radio.
Bobby : Papa, t'amuse pas avec la radio. Papa t'amuse pas avec la radio.
Audrey : Nathan.
Bobby : Arrete. Papa touche plus à la radio. Je t'en supplis regarde la route.
Nathan : OK, Bobby. Je vais regarder la route.
La voiture fait des virages. Bobby hurle. La voiture s'arrête en percutant le rail de sécurité.
Audrey souffle, soulagée.
Nathan : Waouh.
Audrey se tourne derrière : Tu l'as fait Bobby. Tu nous as sauvé, merci beaucoup.
Vue du salon du chalet.
Anna : C'est fini. Tout va bien Bobby.
Il est allongé et dort; il est calme.
Anna : Je suis là.
Elle le tient dans ses bras.
Voiture de Nathan.
Audrey sourit. Nathan recule la voiture et repart.
Vue de la maison des Driscoll.
Anna : Arrête de traîner Bobby, on sera jamais au chalet avant la nuit.
Il porte des cartons avec Audrey mais tout tombe par terre.
Anna et Nathan continue et mettent les leurs dans la voiture.
Nathan : C'est pas un enfant comme les autres Anna.
Anna : Tu l'étais pas non plus.
Nathan : Effectivement non.
Audrey, de loin : Merci pour votre aide hein. C'est gentil.
Nathan : Tu as expliqué à Bobby pourquoi le révérend ne le voulait plus chez lui ?
Anna : Euh ... je t'avous que je sais pas comment lui dire. Il a tout fait pour essayer de mui plaire. Il a pas fait un projet sur les papillons par hasard.
Nathan : Tu lui en parlera le moment venu.
Anna : Euh ... Nathan. Je regrette que mon père se soit mis entre nous.
Nathan : Oh, c'est de l'histoire ancienne tout ça.
Anna : C'est de l'histoire ancienne. Mais je peux pas m'empêcher de penser à ce qu'aurais été ma vie si je ne l'avais pas laissé faire et ... si j'étais parti avec toi.
Audrey : On se débrouille très bien sans vous.
Nathan lui fait un coucou.
Audrey, à Bobby : Tu sais, je n'ai jamais connu mes parents ...
Bobby : Et vous pensez quand même à eux ?
Audrey : Je repense aux remises de diplômes, aux bals de promo et tout ce genre de chose auquel ils auraient du m'accompagner. Mais quelque part, tu es mieux lotis que moi.
Bobby : Parce que j'ai connu mes parents.
Audrey : Ouais ( elle regarde en direction d'Anna ) et parce que tu as une nouvelle famille qui t'aime.
Ils soulèvent la valise et la rangent dans le coffre. Nathan et Bobby ferment les portes.
Nathan : Fais gaffe.
Audrey, à Anna : Tenez, le docteur Carr m'a recommandé de vous donner ceci.
Elle lui tend un médicament.
Anna : Qu'est-ce que c'est ?
Audrey : De l'hémipranine. C'est contre les terreurs nocturnes, ça l'aidera.
Nathan monte du coté conducteur de la voiture.
Audrey : Pour l'instant.
Anna : Pour l'instant ?
Audrey : Le médecin a laissé entendre que c'été sans effet sur les adultes.
Anna : Oh. Je vous remercis Audrey.
Elles commençent toutes deux à marcher.
Audrey : Vous avez pu discuter un peu avec votre père ?
Anna : On est comme deux étrangers vivants sous un même toit. Il ne me regarde même pas.
Audrey : J'en suis désolée.
Anna : On s'est croisé au supermarché et il a détourné le regard. Il a continué ses courses. Mais vous savez, son caddie été remplis de plats surgelés en tout genre pour une personne et euh ... il va certainement finir par se lasser.
Elles sourient.
Audrey : Ouais.
Anna : Merci.
La porte de la maison s'ouvre.
Le révérend sort sur le perron et les voitures démarrent et partent. Il baisse la tête.
Au poste.
Un carton est posé sur la table.
Le chef Wurnos : On a eu une innondation il y a une dizaine d'année alors les archives sont quelque peu mélangées. Comme vous pouvez le voir, l'adhésif est d'un seul tenant.
Il tend son couteau à Audrey.
Chef : C'est l'original.
Audrey sectionne l'adhésif et ouvre le carton. Il est vide. Elle le retourne.
Audrey : A quoi on joue là ? C'est une blague ?
Chef : Non pas du tout.
Audrey : Qui est le photographe qui a pris un cliché du journal ? Où est la tombe du Colorado Kid ? Il reste différentes pistes qui valent le coup d'être explorées.
Chef : Il y a bien lontemps que cette affaire a été classé.
Audrey : Il s'agit peut-être de ma mère après tout.
Chef : Alors restez et retrouvez la.
Audrey : Pardon ?
Chef : Vous pourriez travailler pour moi. Vous avez un talent vraiment exceptionnel. La plupart des gens voient les choses comme ils ont envie de les voir tandis que vous vous voyez les choses telles qu'elles sont. C'est une qualité que j'apprécie beaucoup. Le genre de qualité qui nous fait cruellement défaut dans le coin.
Audrey : J'ai eu l'occasion de m'en rendre compte, oui.
Chef : Bref euh ... vous comptez parmis nous nous ferez beaucoup de bien et pour ce qui est de votre interêt personnel, je pourrais peut-être vous aidez à ... trouvez quelques réponses aux questions que vous vous posez. Si jamais vous restez.
Audrey : Je vais y réfléchir.
Chef : Oui.
Elle sort du bureau.
Vue d'un banc sur une falaise.
Nathan est assis. Audrey arrive.
Audrey : Ton père vient de m'offrir un poste.
Nathan : T'as répondu quoi ?
Audrey : Rien. Je lui ai dis que j'allais ( elle s'asseoit sur le banc à coté de lui ) y réfléchir.
Nathan : C'est peut-être une bonne idée.
Audrey : T'es sérieux là ? Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
Il réfléchit.
Nathan : Février 1983. J'avais juste 7 ans. Je suis allé faire de la luge sur la colline qui est en face. Je me suis mangé un arbre. Mais bon, je me sentais bien donc j'ai grimpé la colline près à refaire une descente. Lisa Botckit a regardé vers moi et ... elle a vomi.
Audrey souri.
Nathan : J'avais du sang plein mon manteau, un os qui sortait du bras et pourtant je n'avais rien sentis. Il s'est passé d'autre truc bizarre cette année-là. Je me souviens pas de grand chose à part qui il y avait des rumeurs que les gens retiraient leurs gosses de l'école.
Audrey : Les phénomènes ?
Il hoche la tête.
Nathan : Quelques années plus tard, j'allais mieux et ... j'en es plus entendu parler.
Audrey : Et tu as peur que ça reparte pour un tour ?
Nathan : Non, c'est repartit. Ce qui me fait peur c'est que cela pourrait ne plus s'arrêter.
Audrey : Je vais peut-être rester quelque temps et voir venir.
Nathan : Tu es sûr de vouloir faire ça ?
Audrey : La photo avec la scène de crime et cette femme qui me ressemble comme deux gouttes d'eau ... elle a été prise à l'époque où tu dis que les phénomènes sont survenus.
Nathan : Je suis certain que tout cela est lié.
Audrey : On finira par le découvrir. Tu veux aller manger un morceau ?
Nathan : Ca te dis des crêpes ?
Audrey : Ouais, va pour des crêpes.
Et ils se lèvent.