Plan de New-York
Plan d'une maison
Plan d'une femme qui dort dans un lit.
Quelqu'un frappe à la porte. La femme se réveille en sursaut.
Voix d'homme : Agent Parker ?
Elle regarde son réveil et l'homme continue de frapper à la porte.
Le reveil s'allume et diffuse une chanson.
L'homme : Agent Parker vous êtes là ?
Parker chuchote : Oh non ! Je rêve !
Plan du salon et de l'escalier
La femme descend en se recoiffant. Elle court vers la porte.
Parker : Trouvez pas qu'il est un peu tôt ?
Elle ouvre la porte.
L'homme : Une urgence .
L'homme entre.
L'homme : Impressionnant le peu que vous avez fait avec trois fois rien.
Parker : Faut dire que je consacre toutes les vacances que je ne prend pas ...
Zoom sur le livre posé sur la table.
Parker : ... à faire les magasins de meubles et de bricolage avec les mecs que je rencontre pas.
L'homme ramasse le livre sur la table du salon.
L'homme : Tiens, j'ignorais que vous étiez fan de vampires ?
Parker : Si vous saviez ce que je lis quand je prends l'avion.
L'homme : Au FBI on ne travaille pas dans la fiction. J'attends que vous le preniez comme ça.
Parker : C'est par rapport à Miami ?
Elle se recoiffe.
L'homme : Eh oui, je parle en effet de Miami. On en a déjà parlé.
Elle s'assoit dans un fauteil.
Parker : Sur une affaire je reste ouverte à toutes les hypothèses. C'est... C'est comme ça que je la résouds. C'était le cas à Miami.
L'homme : Ca peut aussi vous menez à une impasse.
Parker : Ouais. Là où j'ai grandi une impasse s'était toujours mieux que la réalité.
Elle rit.
Parker : Alors où vous m'envoyez cette fois ?
Elle part en direction de l'armoire.
L'homme : A Haven.
Elle ouvre l'armoire et sort une valise.
L'homme : Dans le Maine.
L'homme : C'est la ville natale d'un certain Jonas Lester.
Il laisse tomber le dossier sur la table.
L'homme : Il s'est évadé d'une prison fédérale il y a 19 heures en tuant un gardien au passage. Trouvez Lester et ramenez-le moi. Ca et rien d'autre.
Elle prend le dossier et le consulte.
L'homme : C'est votre réalité.
Zoom sur le dossier.
L'homme : Vous êtes un bon agent Audrey et un jour peut-être vous serez un excellent agent. Restez concentrée sur le job.
Elle pose le dossier.
Parker : Reposez le bouquin sur la table avant de partir.
Elle repart vers la valise et il met le livre dans sa poche.
Zoom sur les photos du dossier.
Vue d'une forêt.
L'homme des photos court. Il tient une arme dans la main droite.
Une ombre surgit en face de lui et court pour lui échapper.
Lester : Arrête-toi. Arrête-toi. Arrête. Arrête bon sang.
Il arrive à la lisière de la forêt, sur le bord d'une falaise.
Lester : M'oblige pas à tirer.
L'arme que tient Lester s'envole et lui aussi est précipité de la falaise et tombe dans l'eau.
L'homme poursuivi est sur la falaise, il regarde l'horizon, on ne voit que son ombre et il s'en va.
Haven
Vue d'une voiture rouge roulant sur une route de bord de mer.
Audrey est au volant. La radio est allumée. Elle change de radio est soudain la route se fissure et un gouffre apparait. Elle crie et tourne brusquement le volant. La voiture traverse le rail de sécurité et elle s'arrete, en équilibre sur les rochers. La voiture grince et la radio diffuse la même musique que le réveil.
Audrey : Non. Je ne vais quand même pas mourrir là-dessus.
Elle se penche pour changer de fréquence et la voiture penche vers l'eau. Elle crie. La voiture se remet en équilibre.
Audrey : D'accord. Euh ...
Une main frappe au carreau du coté passager.
Audrey : Ah.
L'homme se penche.
L'homme : Un coup de main.
Audrey : Non. Non tout va très bien.
Elle sourit.
Audrey : C'est gentil.
La voiture grince de nouveau.
L'homme : Dans ce cas.
Et il part. Audrey soupire.
Audrey : C'est n'importe quoi.
L'homme surgit du coté conducteur. Elle crie, surprise. Il montre le loquet de la porte. Elle l'abaisse et il ouvre la porte. Il l'aide à sortir, referme précipitament la portière et la voiture tombe à l'eau.
Audrey : Ah.
Fracas de la voiture.
L'homme : Dommage pour la voiture.
Audrey : C'était une location.
Il la regarde et voit l'arme sur son coté droit. Ils s'aisissent en même temps leurs armes et les pointent sur l'autre.
Audrey : FBI.
L'homme en même temps : Police de Haven.
Audrey : Qui êtes-vous ?
L'homme : Et vous qui êtes-vous ,
Audrey : FBI, vous êtes sourd ou quoi ?
L'homme : Qu'est-ce qui me le prouve ?
Audrey : Et bien premièrement, comme vous avez pu le voir j'ai une arme à la ceinture. Un 9mm du bureau fédéral, lequel m'a aussi fournit...
Elle commence à sorir son insigne.
Audrey : un de ces machins-là.
L'homme : Et les mains en l'air que je puisse les voir.
Elle retire sa main.
Audrey : Quoi vous avez peur que je sorte une autre arme ?
Il lui fait signe et elle sort son insigne du FBI.
Audrey : A vous, je vous ai montré la mienne.
Il sort lui aussi une insigne de police.
Audrey : Ok.
Ils rangent tous deux les insignes et se font signe de baisser les armes. Ils les rangent aussi.
Audrey : Dites-moi, toutes vos routes sont pareilles ?
L'homme : Sous-sol en grès. Tendance à bouger.
Elle acquiesce.
L'homme : Je vous dépose quelque part ?
Audrey : Ca serait sympas sinon je réquisitionne votre véhicule.
L'homme : Ca fera aussi moins de paperasserie.
Il ouvre la porte passagère de son 4X4 et elle monte dans la voiture.
Audrey : Merci.
Et elle referme la portière sur les doigts de l'homme qui retire sa main.
Audrey : Oh, je m'excuse.
L'homme : C'est rien.
Audrey : Je vous ai fait mal ?
Et il referme la porte.
L'homme : J'ai rien sentis.
Audrey, pour elle : Un vrai dur à cuire.
L'homme monte à son tour dans le vehicule qu'il démarre.
Audrey : Euh... Vous n'auriez pas vus récemment un dénommé Jonas Lester par hassard ?
L'homme : Si, à l'instant.
Et le véhicule démarre.
Plan d'une plage et du bandeau "ne pas traverser".
Audrey examine le corps de Jonas Lester. L'homme revient accompagner d'un autre en tenue de police.
Le 2eme homme : Vous pouvez le regarder tant que vous voudrez, il est tout ce qu'il y a de plus mort, et c'est pas près d'être autrement.
Le 1er homme : Chef Wurnos, voici ...
Audrey : Agent spécial Audrey Parker.
Chef Wurnos : Oh, le FBI. Est-ce que ca va être encore la même histoire ? Sous prétexte de me filer un coup de main vous marcherez sur mes plates-bandes ?
Audrey : Pas avec ces chaussures. En fait j'étais ici parce que j'étais à sa recherche.
Chef Wurnos : Ouais. On a eu l'avis d'alerte quand ce Jonas s'est évadé.
Audrey se penche de nouveau sur le corps.
Audrey : Le bureau pensait qu'il pourrait revenir dans sa ville natale et ... c'était le cas. Ah. Y'a un truc que vous aviez pas vu.
Elle attrape un morceau de papier sous le corps avec sa pince.
Audrey : Y'a quelque chose écrit là-dessus.
Le 1er homme s'approche et lui tend un sachet en plastique.
Audrey : J'arrive pas à lire mais ca vaux le coup de l'analyser.
Elle met le papier dans le sachet.
Le 1er homme : Je l'envois au labo de Bangor.
Chef Wurnos : Vous voulez pas nous éclairez. Que peut bien avoir à nous apprendre l'agent au flair infallible.
Il sort un paquet de chew-gums.
Audrey : Eh bien, ces blessures ne sugèrent aucune trace de lutte et on ne l'a pas trainé là.
Chef Wurnos : Ah ouais ?
Audrey : Le décès remonte à hier soir. Il faudra déterminer l'heure exacte de la mort.
Il prend un chew-gum.
Audrey : A première vue, il semblerait qu'il soit tomber de là-haut...
Zoom sur le haut de la falaise.
Audrey : ...mais le corps est trop loin de la falaise. A moins qu'il y est un canon là-haut ou je ne sais quoi.
Le 1er homme sourit.
Audrey : En tous cas, cette mort et tout sauf un accident.
Chef Wurnos : Vous réfléchissez trop. La meilleure chose que Lester est jamais faite pour cette ville c'est mourrir. En ce qui me concerne cette affaire est close.
Audrey : Il a tué un employé fédéral alors mon enquête ne sera close que quand je saurais pourquoi il est revenu là et ce qu'il lui est arrivé.
Chef Wurnos : Nathan, trouve-toi un vrai crime sur lequel enquêter.
Audrey compose un numéro.
Nathan : Chef, est-ci je faisais visiter le coin à l'agent Parker pendant qu'on boucle les derniers détails.
Chef Wurnos : C'est ça faite lui perdre son temps à lui aussi, il a rien d'autre à faire.
Il s'éloigne. Audrey écoute son portable. Sonnerie d'attente.
Plan sur une voiture garée.
Sonnerie de téléphone.
L'homme : Howard ?
Téléphone : C'est Parker. Lester est mort.
Howard : Mort comment ?
Plan de la plage.
Audrey : Il dise que c'est un accident mais...
Elle regarde de nouveau le sommet de la falaise.
Audrey : ... y'a un truc qui me parait louche.
Plan de l'agnet Howard
Howard sourit.
Howard : Encore une impasse, agent Parker ?
Téléphone : C'est ce que pense le chef Wurnos.
Howard : Je crois en votre instinct.
Plan d'Audrey.
Audrey : Euh... Je travaille avec un local, le lieutenant ? ( à l'adresse de Nathan )
Nathan : Wurnos.
Plan du haut de la falaise et de Nathan et Audrey.
Audrey : Vous appelez votre père "Chef" ?
Nathan : C'est mon patron que j'appelle "Chef".
Audrey : Il est un peu têtu, non ? Qu'est-ce qu'il a ? On le cherche ?
Nathan : Pas vous, moi.
Ils examinent tous les deux les arbres.
Audrey : Le prenez pas mal, mais si je tient tant à résoudre cette affaire c'est aussi pour l'énerver.
Nathan : Et c'est bien partis.
Changement de plan.
Audrey : Un des avantages d'être pupille de la Nation c'est qu'il y a pas de ... comflit avec les parents.
Nathan : Donc vous êtes orpheline ?
Audrey : Je suis libre comme l'air.
Elle regarde une pancarte.
Audrey : "Tuwiuwok", c'est de l'indien ?
Nathan : Migmaw, oui. Ca signifie "havre".
Audrey : C'est plus facile à épeller qu'à dire.
Plan en contre-plongée d'Audrey et Nathan qui marchent.
Audrey : Ah. Ca doit-être les empreintes de Lester. On dirait qu'elle suive une deuxième empreinte ...
Elle continue d'avencer.
Audrey : celle qu'on voit ici. Celle de Lester s'arrête brusquement ... ici.
Elle montre du doigt le sol. Nathan acquiece.
Nathan : Possible.
Audrey prend une photo avec son téléphone.
Zoom sur un arbre déraciné.
Audrey : Des arbres déracinés. Ca c'est étrange. Vous avez des tornades à cette période de l'année ?
Nathan : Oui, il y en a ... une par an.
Audrey : Ah oui ! Il y a quelque chose qui a dévasté ces arbres.
Nathan : Y-avait pas de vent hier soir, j'ai vérifié.
Audrey : Ah oui ?
Nathan : Et je vois aucune trace de canon.
Audrey rit.
Nathan ramasse un chapeau posé au pied d'un arbre. Audrey soulève du bour=t de son crayon un pistolet.
Audrey : Enfin du sérieux.
Nathan : C'est une belle arme. Mais on n'a pas tiré sur Lester.
Nathan lui montre le chapeau. Audrey met le pistolet dans un sachet en plastique.
Nathan : Moi j'ai trouvé ça.
Audrey : Tiens un chapeau.
Nathan : Je connais un type qui en porte un identique.
Audrey : J'en connais un aussi, ça prouve rien.
Nathan : C'est un gars à qui Lester à piquer du blé.
Audrey : Là d'accord, ça ressemble à une preuve. Allons parler à ce type.
Ile repartent.
Zoom sur la côte d'Haven. Puis sur différentes parties de la ville à mesure que la voiture avance.
Une voiture apparait dans l'angle de la caméra.
Nathan : Bienvenue à Haven. Vous aimez les crêpes ? On fait d'excellentes crêpes.
Audrey : Et le homard alors ? C'est pas la spécialité du Maine ?
Nathan : J'aime pas le homard. Mais j'adore les crêpes.
Audrey : Et moi j'aime bien votre bagnole.
Nathan : Merci. Je l'ai depuis mes 19 ans.
Audrey : Comment vous faites pour garder une voiture aussi longtemps ?
Nathan : Je ne m'approche pas des falaises.
La voiture se garre. Ils sortent tous deux du véhicule. Audrey tient le chapeau dans la main.
Audrey : Et alors à qui appartient ce chapeau ?
Nathan : Conrad Brower. Un vétéran du Golfe. Un homme à tout faire. Il était dans l'armée avec Lester. Conrad est devenu est héros au chomage et Lester un raté doué en informatique. Il a fait de la taule pour avoir détouner les indémités de ces copains vétérans.
Audrey : Dont celles de Conrad.
Ils tarversent la rue.
Zoom sur un homme.
Il refixe une planche de bois devant un magasin.
Nathan : Salut Conrad.
Conrad : Nathan.
Nathan : Tu aides Marion encore ?
Conrad : C'est mon boulot.
Nathan : J'ai trouvé ton chapeau à Tuwiuwok Bluff.
Audrey lui tend le chapeau. Il le récupère.
Conrad : Merci. C'est gentil.
Il fait mine de s'en aller. Audrey s'approche.
Audrey : Est-ce que vous étiez là-bas hier soir ?
Conrad recule.
Conrad : N'entrez pas dans mon périmètre.
Audrey, surprise.
Conrad : S'il vous plait.
Audrey regarde Nathan.
Audrey : Qu'est-ce que ?
Nathan : Euh ...
Il lui tend la main.
Nathan : Conrad a des problèmes avec ... son espace vital.
Audrey : Je vois.
Elle recule.
Audrey : Excusez-moi monsieur Brower.
Elle montre son insigne du FBI.
Audrey : Vous avez l'intention de répondre quand à ma question ?
Conrad : J'y suis monté ce matin. J'aime voir les bateaux prendre le large. J'ai du y laisser le chapeau.
Audrey : Vous n'y avait pas vu Jonas Lester ?
Conrad : Absolument pas.
Audrey regarde Nathan.
Audrey : Mais vous le connaissiez ?
Conrad : On a servi ensemble.
Audrey : Voilà et quand vous êtes revenu il vous a volé votre argent, n'est-ce pas ?
Vue des personnages et du magasin.
Une femme est debout derrière la vitre du magasin et les regarde.
Conrad : Pas que le mien. Qu'est-ce que vous insignuez ?
Nathan : Conrad. Hier en fin de journée, où étais-tu ?
Audrey voit la femme s'en aller.
Conrad : A la pêche aux palourdes. Vers Edgewater Bay. Jusqu'au soir.
Audrey se tourne vers Nathan afin que Conrad ne l'entende pas.
Audrey : Répondez par oui ou par non. Vous pourriez entrer dans son périmètre pendant que je vais questionner la patronne ?
Nathan : Oui.
Audrey s'approche de l'entrée du magasin.
Conrad : Où est-ce que vous allez ?
Audrey : Monsieur Conrad, si vous voulez vous confier à moi je vous écoute, allez-y.
Vue de chacune des personnes.
Audrey regarde la rue derrière Nathan et on voit une immense fumée blanche qui envahit toutes les rues adjacentes au magasin.
Audrey : C'est étrange.
Ils regardent tous le brouillard au-dessus de leurs têtes qui descend vers eux.On ne voit quasiment plus rien.
Audrey : Conrad ? Conrad !
Nathan : Il s'est tiré !
Ils le cherchent des yeux. Bruit de Klaxon. Bruit de frein de voiture. Une femme en vélo frôle Audrey qui recule.
La femme : Attention !
Nathan avance.
Audrey : Nathan ! Attention !
Bruit du camion. Elle cours. Elle se jette sur lui et ils retombent sur le trottoir.
Zoom sur Nathan.
Il est assis sur un lit d'ambulance ( elle se trouve derrière lui ). Une femme lui fait un bandage au bras. Audrey est à coté de lui.
La secouriste : Félicitation Nathan. Il faut que je t'emmène passer une IRM.Une de plus.
Nathan : Ca fera jamais que 9.
La secouriste : Et oui ! Courage la dixième est gratuite ! ( et se tournant vers Audrey ) C'est un bon client.
Nathan sourit.
La secouriste : Je revient tout de suite.
Elle part en direction de l'ambulance.
Audrey : Vous ne sentez vraiment aucune douleur ?
Nathan : Je fais de la neuropathie idiopathique.
Audrey : Vous n'avez pas senti la portière claquer sur vos doigts ?
Nathan : Non.
Audrey : Et le feu, vous le sentez ?
Nathan : Non.
Audrey : La glaçe ?
Nathan : Etrangement oui je sens la glaçe.
Audrey : C'est vrai ?
Nathan : Non. Je sens que je vais avoir la migraine.
Audrey : En tout cas ce truc était étrange. J'avais jamais vu un brouillard pareil.
Nathan enfile son pull.
Nathan : Ici, y a tout un tas de sorte de brouillard.
La secouriste revient.
La secouriste : C'est bon monte derrière.
Nathan : Ca va, je peux conduire.
La secouriste : Ne discute pas Nathan. Monte derrière.
Nathan, résigné, se dirige vers l'ambulance.
Audrey : Allez-y, j'appelle le bureau et je vérifie l'alibi de Conrad auprès de sa patronne.
Elle prend son portable et compose un numéro.
L'homme : Howard.
Audrey : Euh .... Agent Howard. Oui je suis toujours sur place. Je n'ai encore rien trouvé de très intérressant. Mais je vous tiens au courant.
Howard : Très bien.
Ils raccrochent. Deux hommes ( un petit et un grand ) s'approchent d'elle.
Le grand : Vous devez être l'agent Parker. Nous croyons savoir que vous enquêtez sur la mort de Lester.
Audrey : Et vous êtes ?
Le petit : Dave. Mon frère Vince (il montre l'autre du doigt ).
Il lui tend une carte de visite.
Dave : Nous publions et nous écrivons dans le Haven Hérald où nous faisons tous nous même.
Ils sourient.
Vince : On voulait faire la une sur Lester mais on la fera sur vous.
Audrey : Ouais. Ce brouillard était très étrange.
Dave : Bienvenue à Haven.
Vince : J'ai l'impression de vous avoir déjà vu.
Audrey fait signe que non.
Dave : Ca n'a rien d'inquiétant.
Vince : Sainte Honneur. Mais si ça l'est, n'est-ce pas ?
Dave : Puisque tu y tiens Vince. ( Il se tourne vers Audrey ) Et si nous passions un peu plus tard, vous pourriez répondre à quelque question sur l'affaire ?
Audrey : Non. On fera ça par téléphone.
Vince rit.
Vince : Farouche la jeune femme.
Dave : Si vous changez d'avis.
Il lui indique la carte qu'elle tient dans la main.
Dave : Passez nous voir.
Vince : On sert des cockails à trois heures.
Audrey : D'accord.
Vince et Audrey rient.
Les deux hommes partent et prennent leur tandem.
Vince : Je veux monter devant cette fois.
Dave : Tu sais bien que que c'est moi qui suis toujours devant.
Vince : Et bien justement c'est à mon tour.
Dave : Tais-toi Vince.
Nathan : Agent Parker.
Il la rattrape.
Nathan : L'IRM, c'est pas la peine.
Audrey sourit.
Nathan : Allons voir Marion.
Vue de l'intérieur de la boutique, la porte.
Nathan ouvre la porte et s'écarte pour laisser entrer Audrey.
Une femme le regarde et sourit.
La femme : Nathan ? Il n'y a pas de victime j'espère ?
Nathan : Non rien de grave.
Un homme est debout au coté de la femme.
Nathan : Voici Audrey Parker, du FBI.( Il désigne la femme )Marion Caldwell.
Audrey : Bonjour.
Marion : Bonjour et mon ami Ted Ford.
Ted : Bonjour.
Zoom sur les magazines de voyage posés sur le comptoir.
Audrey : C'est Santa-Barbara ?
Marion : Oui. Vous y êtes déjà aller ?
Audrey : Deux fois. La première pour un pédophile et l'autre pour un tueur en série.
Elle prend une des photos. Ted regarde Nathan qui, hébété, regarde à son tour Audrey.
Ted : Marion et moi on pense s'installer là-bas et ouvrir un petit commerce.
Audrey : Oh. Oh. C'est magnifique. C'est magnifique et tranquille maintenant.
Ils rient.
Marion : Oui, enfin disons qu'on réfléchit à cette idée.
Ted : Mrion a perdu sa mère recement et je me suis dit que le changement lui ferait du bien.
Marion : Ted a eu des boutiques un peu partout mais je n'ai jamais quitté Haven donc s'a met difficile.
Audrey : Conrad Brower travaille pour vous ?
Marion : Oui c'est exacte, il m'a beaucoup soutenu depuis la mort de ma mère.
Audrey : Est-ce que vous le connaissez depuis longtemps ?
Marion : Oui, depuis l'enfance.
Ted : Où voulez-vous en venir ?
Nathan : Est-ce que l'un de vous connait Jonas Lester ?
Le téléphone de Nathan sonne.
Ted : Le type qui est mort ? Juste par le dire.
Nathan : Excusez-moi.
Il s'écarte et décroche.
Nathan : Oui ?
Audrey : Euh.. Savez-vous où était Conrad hier soir ?
Marion : Oui, je l'ai déposé à Edgewater Bay pour pêcher des palourdes. Il a tenu à m'offrir le premier panier. Il est toujours attentionné.
Audrey : Je n'ai pas de doute là-dessus.
Ted : Quoi que vous pensiez agent Parker, Conrad est un chouette garçon.
Marion : Il ne peut pas être mélé à tout ça. Conrad est l'homme le plus gentil que je n'ai jamais rencontré.
Nathan revient.
Nathan : Excusez-moi. ( à Audrey )On doit y aller.
Audrey : Je vous remercie.
Ils sortent tout deux du magasin.
Vue de marins qui marchent sur un ponton.
Audrey et Nathan avançent sur le ponton.
Audrey : Bon bah, j'espère que ça en vaut la peine parce que Marion était prête à m'en dire plus à propos de Conrad.
Nathan : On a du nouveau sur l'arme. Elle appartient à quelqu'un que je connais. Duke Croquer.
Audrey : Ca vous fait plaisir ?
Nathan : Je l'aime pas, point barre.
Vue d'un bateau ammarré au ponton.
Nathan monte dessus.
Nathan : Allez voyons un peu ce qu'il passe en contrebande cette semaine. Hé ! Duke !
Il monte sur l'échelle qui mène à la cabine. Il regarde au carreau.
Zoom sur le calendrier accroché dans la cabine de pilotage.
Nathan : Duke !
Il regarde autour de lui. Il redescent.
Nathan : Il est pas là.
Il redescent du bateau.
Nathan : Ce type ne peut pas s'empêcher de me pourrir la vie. Ils repartent.
Audrey : Pourquoi ? Vous dites cela parce qu'il est pas abord ?
Nathan : Parce qu'il n'est pas fiable. Qu'il est malhonnête et que c'est une véritable ordure.
Audrey : Ca va, c'est bon, j'ai compris. Attendez. Vous allez où là ?
Il se tourne vers elle.
Nathan : Chercher Duke là où il traîne d'habitude.
Vue de la coté, la nuit.
Conrad frappe à la porte du magasin de Marion. Elle vient lui ouvrir.
Marion : La police sort d'ici. Il te cherchait.
Il entre.
Conrad : T'aurais pas du leur répondre.
Marion : Conrad, tout ça m'inquiète.
Conrad : Marion fait moi confiance, tu veux ?
Marion : Tu te souviens quand on était môme ? Tu m'a appris à nager. Tu te souviens de la peur que j'avais de mettre la tête sous l'eau ?
Ils sourient.
Conrad : Tu as fini par le faire.
Marion : Oui, parce que je me sentais en sécurité avec toi. J'ai toujours eu confiance en toi.
Mais cette histoire avec Lester j'ai pas ...
Conrad : Alors laisse moi la réglée moi-même.
Ils se regardent. Marion est au bord des larmes.
Marion : J'ai peur Conrad.
Conrad : Moi aussi.
Vue de l'extérieur du magasin.
Il y a de l'orage et des éclairs.
Vue du port.
Même temps, orage et éclairs.
Audrey, au téléphone : Personne ne l'a vu ici non plus. Dis à Howard que je le tiendrais au courant un peu plus tard.
Il commence à pleuvoir de la grêle.
Audrey : Enfin je te remercie
Elle raccroche et court sur le ponton. Un éclair frappe le poteau électrique à coté d'Audrey qui crie. Elle est envoyée en l'air et tombe à l'eau.
Vue du port, le lendemain.
Cris de mouettes.
Vue du même bateau, celui du dénommé Duke.
Vue de l'intérieur d'une cabine.
Audrey est alongée sur le lit. Elle se réveille et regarde autour d'elle. Elle sursaute. Elle regarde sous la couette.
Audrey : Oh, c'est pas vrai.
Elle se retourne et voit sa chemise et son arme posées sur la table de nuit. Elle l'attrape ainsi que son badge et sa chemise.
Elle sort en tenant son arme. Elle regarde autour d'elle.
Audrey : Où sont mes vêtements ?
Zoom sur un journal.
Il se replit et on voit un homme.
L'homme : Bonjour.
Audrey : Vous m'avez pris mes vétement.
L'homme : Non, j'ai lavé vos vétements. Et je vous ai sauvé la vie.
Il se pose le journal sur la table.
L'homme : C'est une drole de coincidence, si vous regardez bien. C'est vrai quand on y pense.
Audrey : Je suppose que vous êtes Duke.
Il sourit et lui prépare un café. Elle fait touner son insigne dans sa main. Il se lève et lui tend la tasse.
Duke : Du lait et un sucre. C'est bien ça ?
Audrey : Non. Et comment vous sauriez comment j'aime mon café ?
Duke : En fait j'en sais rien. Ce serait trop beau que je sache ça.
Il lui tend la tasse.Elle rit et prend la tasse. Elle va derrière la corde où sont étendus ses affaires.
Audrey : Vous connaissez Jonas Lester ?
Duke baisse les yeux.
Duke : Hum... Euh... Je sais qu'il est mort.... et qu'il est mort. Ouais, c'est tout.
Elle attrape son jean.
Audrey : Vous avez le droit de revoir votre réponse.
Elle lui fait signe de se retourner et il le fait.
Duke : Oh. Vraiment.
Il la regarde enfiler son pantalon. Il sourit.
Audrey : On a tout de même retrouver votre arme près de son corps.
Duke : Ca ne me ressemble pas.
Il se rasseoit dans son fauteuil.
Audrey : Oh, vous savez, tout le monde commet des erreurs.
Duke : Oui mais je n'ai pas commis celle la.
Il prend son journal et pose ses pieds sur la table.
Duke : On m'a volé mon arme.
Audrey : D'accord. Autrement dit parmis toutes les armes du monde, il a volé la votre.
Elle enlève sa chemise. Il boit son café. Elle attrape son tee-shirt et l'enfile.
Audrey : Ca tombe bien, là-dessus vous ne l'avez pas déclaré. Ce qui est aussi très commode et illégal.
Duke : En fait, je l'ai bien déclaré. Nathan n'a pas mensionné ce détail je suppose ?
Elle prend son arme et son café.
Duke : Oauais, ça m'étonne pas de lui.
Elle pose son café sur une caisse.
Duke : On a fini là ?
Audrey : Ecoutez, si vous me dites la vérité, ouais pourquoi pas.
Elle finit de s'habiller.
Audrey : Nathan ne vous porte pas dans son coeur.
Duke : Oh, laissez-moi deviner ce qu'il a dit ( et compte sur les doigts ) : il n'est pas fiable, et malhonnête et euh ... et il n'arrête de me mettre en pétare.
Audrey : Pourrir la vie.
Duke, étonné.
Audrey : Ce sont ses termes.
Elle commence à boire son café.
Duke : Wouah ! C'est marrant c'est ce que j'allais dire. Sans blagues.
Audrey : Et ce qu'il dit est vrai ?
Duke fait signe que bof.
Zoom sur un morceau de la berge complétement ravagé.
Audrey : Ca vous arrive d'avoir une météo normale ici ?
Duke : Ah euh c'est ... c'est comme ça dans le Maine.
Audrey : Tout est endomagé, c'est étrange ouais. Il faut que je me procure une vue aérienne de tout ça.
Elle fouille dans ses poches.
Audrey : Oh non mince, mon portable. Oh c'est pas vrai.
Duke : Ah oui, il est foutu. Mais j'ai euh ... (il sort de sa poche un téléphone ) je vous en ai trouvé un.
Audrey : Un téléphone de gamine, vous voulez rire ?
Duke : Vous devriez apprendre à dire merci.
Vue du commissariat.
Vue d'un bureau.
Audrey y est assise.
Nathan : je me moque qu'il l'est déclaré, c'est son arme va faloir qu'il s'explique point barre.
Audrey : Vous auriez pu me le dire avant que j'aille lui parler. C'est pas un mauvais bougre, il m'a sauvé la vie et m'a servi le café.
Elle se lève et s'approche de Nathan avec des photos.
Nathan : Je le connais depuis qu'il a 5 ans. Je vous dis qu'il est mauvais.
Il prend l'une des photos.
Nathan : Qu'est-ce que c'est ça ?
Audrey : Une tempête de grêle.
Zoom sur la photo.
Audrey : Le nuage c'est formé en ville et a filé vers la mer. Il se passe des choses bizarres ici.
Nathan : Hum ? C'est la météo qui est bizarre. Le labo de Benkor a analysé le papier qu'on a trouvé sur Lester. Il provient du calendrier des amrais qui se trouve sur le bateau de Duke. Ca fait pas lourd mais c'est quand même une preuve.
Audrey : Attendez une minute : 25789, c'est quoi ces chiffres ?
Nathan attrape sa veste.
Nathan : C'est précisement ce que je compte lui demander. Vous venez ?
Audrey : Non allez-y j'ai plein de choses à vérifierentre Conrad et l'oraga de grêle.
Elle repart à son bureau.
Nathan : Comme vous voudrez.
Il part.
Chef Wuornos : Alors vous avez réussi à faire passer cet accident pour meurtre ?
Audrey : Moi aussi je suis heureuse de vous voir.
Chef : Vous faites encore perdre du temps à Nathan.
Audrey : A vrai dire j'ai quelques pistes. Et votre fils viens de faire le lien entre le calendrier retrouvé sur le corps et ...
Elle s'arrête. Elle tape quelque chose sur l'ordinateur.
Audrey, tout bas : Le calendrier ...
Chef : Oh, ça phosphore dure à ce que je vois.
Audrey : Dites, vous iriez pécher les palourdes à Edgewater Beach à marrée haute ?
Chef : Ca dépend combien de temps on tient en apné.
Audrey prend sa veste et part.
Zoom sur une voiture qui se gare.
Audrey sort de la voiture en voyant Conrad devant la boutique de Marion.
Audrey : Vous m'avez menti Conrad. Vous n'êtes pas allé aux palourdes.
Il fait mine s'en aller.
Audrey : Tout porte à croire que vous étiez sur la falaise avec Lester.
Conrad : Vous comprenez pas.
Audrey : Si je comprend que vous m'avez menti et Marion aussi. Vous aviez de bonnes raisons de tuer l'homme qui vous a ruiné.
Conrad : Respectez le périmètre.
Audrey s'approche.
Audrey : Comment vous avez fait pour l'envoyer si loin.
Marion sort de la boutique en courant et se place derrière Conrad.
Conrad : Je vous en pris n'avancez plus.
Marion : Agent Parker laisse-le tranquille.
Conrad se retourne et Audrey l'agrippe par l'épaule. Il se retourne et Audrey se trouve prochetée sur la voiture. De la neige commence à tomber. Conrad se retourne vers Marion.
Affolée, elle entre dans la boutique.
Marion : Ne m'approche pas.
Conrad essaye de la rattraper.
Conrad : Marion écoute moi.
Audrey pointe son arme sur lui.
Audrey : Ne bougez pas.
Il se ravise et se tourne vers elle.
Conrad : C'était un accident, j'ai pas voulu faire ça.
Audrey : Faire quoi exactement ?
Conrad : Tuer Jonas Lester.
Vue de l'intérieur du poste.
Audrey tient Conrad qui est menotté. Duke est assis à la table au centre du commisariat.
Audrey : Qu'est ce qu'il fait là ?
Duke fait un petit signe de main à Audrey.
Audrey : Laissez tomber je vais deviner.
Elle tire une chaise et Conrad s'asseoit.
Nathan : Que vous est-il arrivé ?
Audrey : Si je vous le disais vous ne me croiriez pas. Relachez Duke c'est Conrad qui est notre homme.
Nathan fait signe que non.
Nathan : Ca ça m'étonnerait.
Audrey : Pourquoi, votre gars a avoué ?
Duke : Euh... ( il lève ses mains menottés ) Non. Non, il a pas avoué.
Nathan : Conrad ? Tu reconnais les faits ?
Conrad : Oui Nathan, je reconnais les faits.
Duke se penche vers Conrad.
Duke : Merci cher monsieur.
Duke se lève et tend ses mains vers Nathan qui s'approche.
Nathan : Assie-toi.
Il le force à se rasseoir. Duke sourit et se tourne vers Audrey.
Nathan : Conrad, viens avec moi.
Nathan emmène Conrad à une autre table, un peu plus loin.
Audrey : Je sais que vous n'avez pas tuer Lester.
Duke : C'est fantastique, je paie la première tournée.
Audrey : Je sais aussi que Nathan dit vrai. Vous avez vu Lester.
Duke : Ok, il faut que je vous dise un truc. Il y a une règle que ... non, c'est une règle de conduite. Je ne parle pas aux flics y compris ce qui me plaisent bien.
Audrey : Je pourrais vous coller un agent des douanes. Rien que pour vous.
Elle lui tend une photo. Il la prend et la regarde. C'est celle de son calendrier.
Audrey : Que veulent dire ces chiffres ?
Duke : Joli cliché. Je crois que de simples excuses de la part de Nathan (ils se regardent tous les deux ) pourraient me rafraichir la mémoire.
Audrey se retourne et regarde Nathan. Elle lui fait un signe.
Nathan : C'est d'accord. Je te présente mes excuses.
Duke : Pour ?
Audrey : Ne poussez pas.
Duke : Je rigole. Lester voulait que je le fasse passer au Canada.
Nathan : Ouais ?
Duke : Ouais mais passer clandestinement des criminels en fuite c'est pas mon truc.
Audrey : D'accord et 2578 c'est un bout de numéro de téléphone ? De sécurité social ?
Nathan : Lester cherchait un bateau ( il se rapproche de leur table ) ça pourrait bien être un numéro d'immatriculation.
Duke hausse les épaules en levant ces menottes.
Nathan : Tu voudrais pas m'aider un petit peu ?
Duke : Non. Enfin je veux dire pas vraiment.
Nathan : Bien, la capitainerie pourra nous en dire plus.
Et il repart. Audrey le rejoint.
Audrey : Ca ne vous embête pas de vous en charger vous même ?
Nathan : Vous croyez vraiment à la piste Conrad ?
Audrey : Nathan, ce qui est arrivé à Lester m'ai arrivé à moi, d'accord ? Il m'a ... Il m'a projeté dans la rue.
Nathan : Projeté dans la rue ?
Elle soupire.
Audrey : Ecoutez je peux pas expliquer, d'accord ? Mais c'est la vérité. Ca m'ai arrivé à moi, je sais c'est dingue mais ... je n'arrive pas encore à le croire.
Nathan : Je dois dire que moi c'est pareil.
Audrey : Qu'est ce que j'aurais du faire d'après vous ? Ne rien dire du tout, c'est comme ça que vous voyez notre métier vous ?
Nathan : Vous savez bien que ça ne tiendra pas devant un jury ?
Audrey : Ecoutez, j'ai conscience qu'il manque des éléments et je veux les découvrir alors je vais creuser le cas de Conrad, vous vous allez voir sur les quais.
Duke se lève : Excusez moi ?
Ils se retounent tous les deux.
Duke : Euh ... ( il leur tend ses menottes ) vous allez me libérer avant ça, non ?
Audrey et Nathan, en même temps : Non !
Ils partent tout deux dans une direction différente.
Vue de Marion à la fenêtre de son magasin.
Ted s'approche d'elle et lui passe autour du cou une clé accrochée en collier. Elle prend la clé dans la main et le regarde.
Marion : Qu'est-ce que c'est ?
Ted : Ca ( il montre la clé du doigt ), c'est 300m² sur State Streat à Santa-Barbara.
Marion : Oh, c'est pas vrai !
Ted : Si on va vite déposer la caution, on sifflera des margaritas avant qu'il ne soit trop tard. Qu'est-ce que t'en dit ?
Marion ne sait pas quoi dire.
Marion : Ouais, je crois que le momoent est venu, Ouais.
Ted embrasse Marion sur le front et ils se prennent dans les bras.
Vue d'Audrey assise à son bureau.
Elle regarde une photo quand elle lève la tête et renifle. Elle baisse l'écran de l'ordinateur portable et voit plusieurs fioles posées sur le bureau. Elle en prend une, renifle et les met toutes dans le tiroir.
Dave : C'est nous qui avons donné ça à Nathan.
Audrey : Oh, ça sent ... très fort.
Vince rit : On n'aime pas non plus.
Dave : Quand on n'a que quatre sens, on les exploite au maximum.
Vince, tout excité : Nous avons un cadeau pour vous.
Dave : Vince, détend toi, ce n'est plus une enfant.
Dave : Tenez.
Il lui tend un dossier. Elle le prend.
Vince : C'est pour cela que je pensais vous avoir déjà vu.
Audrey hoche la tête et prend la photo qui est à l'intérieur.
Dave : Nous l'avons retrouvé dans les archives de notre journal ...
Zoom sur la photo de couverture.
On y voit une femme sur une plage à coté d'un petit garcçon, ''WHO KILED THE COLORADO KID ?"
Dave : ... Ca remonte à 27 ans.
Zoom sur la femme.
Elle ressemble énormément à Audrey.
Audrey : Qui est-elle ?
Vince : J'espérais que vous pourriez me le dire. Vous avez de la famille dans la région ?
Audrey : Euh ... je n'ai de la famille nul part.
Vince et Dave se regardent.
Zoom encore une fois sur la femme.
Audrey repose la photo.
Vince : C'est ce brouillard qui vous occupe tant ?
Audrey : Oh, si il n'y avait que le brouillard. Est-ce que ... Est-ce que Conrad Brower à fait l'objet d'un papier ?
Dave : Il faudrait vérifier dans nos archives. ( il montre du doigt l'ordinateur ) Je peux utiliser votre PC ?
Audrey lui cède la place : Oui allez y.
Il s'asseoit et pianote quelque seconde sur l'ordinateur et la page du Haven Hérald s'affiche.
Audrey : Wouah.
Vince : Il est très fort pour chercher sur Internet.
Dave : T'es drôle quand tu veux. Conrad Brower. Est-ce que j'ajoute un mot-clé ?
Audrey : Oui, météo.
Dave le tape sur le clavier. Vince fixe Audrey.
Vince : J'aime la façon dont elle réfléchit.
Audrey le regarde et sourit.
Vue d'un bras de mer et d'un petit ponton.
Nathan descend et regarde les bateaux qui sont amarrés. Il regarde la plaque de l'un d'eux et monte à l'intérieur.
Zoom sur une bache jaune.
Nathan regarde autour de lui et la soulève. On ne voit pas ce qu'il y a dessous.
Retour dans le bureau.
Vince est maintenant assis à coté de Dave.
Dave : Non, il n'y a pas grand chose sur Conrad.
Vince : A part l'article habituel sur le héros qui revient de guerre.
Dave : Il est bien fait d'ailleurs, vous ne trouvez pas ?
Vince : Apparament il est de lui.
Il regarde Audrey et lève les yeux au ciel. Audrey sourit.
Dave : Euh ... il y a quelque chose sur vos événements climatiques.
Vince : Il y a une interview sur la famille Hastings en 1956 et juste après leur arrivée de Conwern en Géorgie.
Audrey : 1956 ?
Dave : Ils étaient les uniques survivants d'une étrange série de tempêtes qui avit détruit leur ville natale.
Vince hoche la tête.
Dave : Leur fille était une belle garce.
Vince regarde Dave avec des gros yeux.
Vince : Dave !
Dave : Quoi ? C'est vrai, ça mort récente a été une bénédiction.
Audrey les regarde.
Vince : La petit fille est charmante par contre.
Dave : Oui,Oui mais ça ...
Audrey : Les gars ?
Dave : elle doit le tenir du coté Caldwell de la famille.
Audrey : Caldwell ? La famille de Marion Caldwell ?
Les deux hommes se tournent vers elle.
Dave et Vince, en même temps : Oui.
Nouvelle vue du bras de mer et du ponton.
Nathan, au téléphone : J'ai remonté la piste à partir du numéro. Lester a fini par prendre un autre bateau.
Il regarde les feuilles qu'il tient dans la main.
Audrey : Et qu'avez-vous trouvé ?
Vue d'Audrey qui marche dans le poste.
Nathan : Les finances de Marion Caldwell. C'est pour son argent que Lester est venu à Haven.
Vue de Nathan.
Nathan : Précisement les deux millions de dollars sue sa mère lui a laissé.
Audrey : Ca colle.
Vue d'Audrey.
Audrey : On faisait fausse route. Marion ne protéger pas Conrad.
Vue de Nathan.
Audrey : C'est Conrad qui n'a pas céssé de la protéger.
Vue d'Audrey.
Audrey : Je crois que Marion était sur la falaise avec lui.
Nathan : Ca se tient parfaitement.
Vue de Nathan.
Nathan : Lester avait un complice.
Il place son téléphone sur son épaule pour avoir les mains libres.
Nathan : Il avait ces information sur Marion grâce à ...
Vue d'Audrey.
Audrey : A Ted.
Vue de Marion qui prépare un carton.
Sonnerie de téléphone. Elle décroche.
Marion : Allo ?
Audrey : Marion ? C'est Audrey Parker.
Marion : Oh. Euh... Agent Parker, désolé j'ai, je peux pas vous parler.
Vue d'Audrey, toujours dans le poste.
Audrey : Marion, écoutez-moi. Je sais que vous étiez sur la falaise avec Lseter.
Vue de Marion.
Marion, troublée : Comment l'avait vous appris ?
Audrey : Peu importe ...
Vue d'Audrey.
Audrey : Lester en voulait à votre héritage.
Vue de Marion encore plus troublée.
Marion : Ecoutez je ne comprend rien à ce que ...
Vue d'Audrey.
Audrey : Marion. Il travaillait avec Ted.
Vue de Marion.
Marion : Quoi ? Non, je n'en crois pas un mot.
Vue d'Audrey.
Audrey : Que faisiez-vous là haut ce soir là ?
Vue de Marion.
Marion : Je devais y retrouver Ted pour regarder les étoiles et ... et il est pas venu finalement.
Vue d'Audrey.
Audrey : Oui Ted vous a fait monter là-haut et Lester devait faire le reste.
Vue de Marion.
Marion : Non. Non.
Audrey : Ted a-t-il eu recessement accés à vos comptes ?
Vue de Marion qui se fige.
Marion : Oui, pour la caution.
Elle se lève et va regarder son ordinateur.
Zoom sur l'écran.
Le compte affiche 0. Marion tremble.
Audrey : Marion ?
Marion, tout bas : Oh non.
Vue d'Audrey.
Audrey : Marion ?
Vue de Marion.
Elle reprend le téléphone.
Marion, d'une voix pleine de vengeance : Je dois y aller. Tout de suite.
Elle pose le téléphone sur le comptoir.
Audrey, toujours au téléphone : Marion attendait. Allo ?
Marion sort, furieuse, de la boutique. On entend des coups de tonerre et il y a comme une tempête.
Vue d'Audrey.
Audrey : Marion ? Allo ?
Audrey part.
Vue de Marion.
Elle s'avance dans la rue d'un pas décidé.
Vue du ciel au-dessus du poste.
Il y a comme un début de tornade.
Audrey sort du poste, le téléphone à la main.
Audrey : Nathan ? Marion est à la poursuite de Ted et elle ignore ce qu'elle est capable de faire. Elle pourrait le blesser ainsi que de nombreuses personnes innocentes.
Nathan : Comment la retrouvée ? Elle peut être n'importe où.
Zoom sur le ciel.
Audrey : Je sais exactement où elle se dirige.
Vue d'un homme qui monte une valise dans le coffre d'une voiture.
En arrière-plan, on voit une maison. Il pleut et la tempête se déchaîne.
Marion s'approche de l'homme.
Marion : Ted.
Ted : Marion !
Marion : Je peux savoir où tu vas ?
Il referme le coffre de la voiture.
Ted : C'est juste un petit voyage d'affaire.
Marion, en colère : Ah oui ? Avec trois sacs ?
Elle le bouscule.
Marion : Et tout mon argent ?
Ted : Marion, c'est pas ce que tu crois.
Marion : Tout n'était que mensonge alors. Tu ne m'a jamais aimé.
Ted : Marion, je t'en prie.
Marion : Je t'enterdis ...
Zoom sur un éclair.
Un arbre tombe, frappé par la foudre, juste derrière Marion. Un deuxième arbre, derrière Ted. Plusieurs éclairs tombent à coté d'eux. Il y a des étincelles. Un autre arbre tombe.
Ted : Marion, je n'ai jamais voulu te faire du mal.
Marion : Sale menteur !
Les feuilles vollent autour d'eux. Ted sort de sa poche un pistolet qu'il pointe sur elle.
Ted, avec plus de courage : Marion. Je m'en vais cette fois.
Son pistolet est importé par le vent. La voiture d'Audrey se gare. Audrey sort.
Ted : Marion, excuse-moi, je t'en pris.
Marion : T'es qu'un menteur.
Audrey s'approche malgrès le vent.
Audrey, criant pour se faire entendre : Marion !
Marion, se tournant vers Audrey : Ca ne vous concerne pas ! Allez-vous en !
Audrey continue de s'approcher.
Audrey : Regardez autour de vous Marion. C'est vous qui avez déclencher ça.
Les arbres continuent de tomber. La voiture de Nathan se gare. Ted le regarde sortir et court pour se jeter sur son arme. Il la prend. Nathan court. Ted se relève et tire sur Nathan. La balle le touche à l'épaule et il court se jetter sur Ted. Le coup de feu part et Nathan maintient Ted au sol. Il lui passe les menottes. Ted continue de crier et de gémir. Nathan relève la tête.
Audrey : Maion écoutez moi. Vous avez blessé des gens et vous allez en blesser d'autres.
Marion regarde le ciel.
Audrey : Le coup de vent qui a tué Lester, le brouillard, la grêle...
Elle regarde aussi le ciel.
Audrey : ... C'est vous qui êtes à l'origine de tout ça.
Marion : Mais ...
Audrey : Vous devez cesser à tout prix de provoquer de tels phénomènes. ( d'une voix plus calme ) Laissez-vous aller, essayez de ... Essayez de vous détendre.
Marion sort de sa poche le collier de la clé. Elle pleure. Audrey s'approche et la prend dans ses bras.
Audrey : Je sais. Je sais, ça va aller. Ca va aller.
La tempête se calme brusquement. Le ciel s'éclaircit.
Vue de la baie de Haven.
La voiture d'Audrey se gare sur le bord de la plage. Elle et Conrad sortent de la voiture.
Conrad : Votre voiture a bien souffert on dirait.
Audrey rit : Le loueur va mettre ma tête à prix. Lorsque que vous étiez à Tuwi...
Conrad : Tuwiuwok qui veut dire ...
Audrey : Le havre.
Conrad : Le nom complet c'est "le havre des orphelins de Dieu".
Audrey : Orphelins ?
Conrad : Oui. Mais ici on dit Haven plutôt.
Audrey : Oui, ça je comprend. Je sais ce que vous êtes aller faire là-haut ce soir là.
Conrad, les mains sur les hanches, regarde la plage : C'était pour veiller sur Marion. Comme je l'ai toujours fait.
Marion est debout, leur tourne le dos, fasse à l'eau.
Conrad : Je n'ai jamais eu confiance en Ted.
Audrey : A moins que vous soyez simplement ( elle remet une mèche de cheuveux derrière son oreille ) amoureux d'elle.
Ils se regardent.
Audrey : C'est peut-être le moment de lui parler.
Conrad : Comment ça ?
Ils regardent Marion.
Audrey : Je pourrais la mettre en prison mais, à quoi bon ? Si Marion laisse encore ses émotions échappaient à son contrôle, elle fera de nouvelles victimes. Nous ne sommes que trois à savoir son secret mais selement un d'entre nous ( elle regarde Conrad ) à une vrai chance de lui apporter le bonheur. Il lui faut vraiment quelqu'un pour veiller sur elle. ( Conrad regarde Audrey ) Un homme qui lui apporte avant tout le calme.
Conard s'avance vers Marion. Marion le regarde s'arrêter à coté d'elle.
Marion : Tu vois, j'aurais du t'écouter.
Conrad : Non tu sais, à ta place j'aurais surement fait pareil.
Elle sourit.
Marion : Je ne ferait plus jamais cette erreur.
Il la regarde. Elle essaye de lui prendre la main. Il l'enlève.
Marion : Oh pardon, le périmêtre.
Il la regarde et finit par lui prendre la main. Ils se regardent dans les yeux et elle sourit.
Audrey les voit et sourit.
Vue d'Audrey.
Elle marche dans le poste en tenant un bouquet de fleur dans les mains. Elle entre dans le bureau de Nathan qui dort sur le canapé, le bras en écharpe. Elle le regarde. Elle lève la tête et voit le chef qui baisse la tête. Elle sourit et pose les fleurs sur le bureau.
Zoom sur la photo du journal "Colorado Kid".
Elle la prend et s'asseoit sur le bureau.
Zoom sur la femme de la photo.
Audrey secoue la tête. Nathan renifle.
Nathan : Du lys et du lilas.
Elle sourit. Il ouvre les yeux.
Audrey : Quel homme étrange vous faites, lieutenant.
Il tourne la tête et la regarde.
Audrey : Votre épaule, ça va ?
Nathan s'asseoit : Ca va.
Audrey sourit : Heum, dure à cuire.
Il se lève et s'asseoit sur une chaise à coté d'elle.
Nathan : Alors, vous avez enfin boucler le dossier Lester ?
Audrey : Ted et lui étaient de mèche depuis le début. Là-dessus Lester s'est fait coincer pendant ça conditionnelle puis s'est évadé pour empêcher Ted de filer avec sa part.
Nathan : Comment va Marion avec tout ça ?
Audrey : Je crois qu'elle a du mal à encaisser qu'elle a pu influer sur la météo.
Nathan : Parce que vous y croyez toujours.
Elle le regarde droit dans les yeux.
Audrey : Parce que vous vous n'y croyez toujours pas ?
Il sourit et fait signe que non.
Audrey : Quand on a éliminé toutes les hypothèses, il faut accepter celle qui reste.
Nathan : Peut-être bien que j'ai pas éliminer toutes les autres.
Elle le regarde et secoue la tête.
Il remarque la photo qu'elle tient dans la main.
Nathan : Je connais cette photo.
Elle la regarde.
Audrey : Vous en êtes sûr ?
Nathan : Le meurtre du Colorado Kid. C'était une des premières enquêtes du Chef. Il n'a jamais résolu l'affaire ce que je ne manque pas de lui rappeler chaque fois que je le peux.
Ils se regardent et sourient.
Audrey : Le Chef ... Votre père vous voulez dire ?
Il baisse la tête.
Nathan : Je veux dire le Chef. ( Il désigne la photo ) Je peux la voir ?
Elle lui tend et il la regarde. Il lève la tête et regarde Audrey.
Zoom sur la femme.
Nathan : Elle vous ressemble.
Audrey : Oui. Oui je sais.
Nathan : Qu'en pensez-vous ? C'est votre mère ? Une tante ?
Audrey secoue la tête.
Audrey : A vrai dire, je n'en sais rien. Vous savez, tous les enfants que je cotoyais réver que leurs parents se pointent pour les réclamer et que là ... ils découvriraient que c'étaient des rock-stars. Mais mon je rêvais seulement que ... ( elle soupire ) aucune importance;
Nathan sourit : C'est trop tard, faut me le dire.
Audrey : Je révais que ma mère se baladait dans un beau bus et qu'elle enlevait tous les gosses de tous les orphelinats pour les ramener à leurs parents. Voilà.
Il sourit : Ce rêve là, je crois qu'il faudrait que vous l'oubliiez.
Ils se regardent. Elle se lève.
Audrey : J'essaye mais sans succés.
Elle lui prend la photo des mains.
Vue d'un bout de plage de rochers.
La même que sur la photo du Colorado Kid. Audrey est debout. Ele sort son portable et compose un numéro.
Howard : Howard.
Audrey : Salut Boss. Euh ... Vous savez les congés que je prend jamais ? J'ai besoin de quelques semaines.
Vue d'Howard.
Audrey : Il y a une chose qu'il faut que je vérifie.
Howard : Pas de problèmes.
La caméra dézoom et on voit qu'il est debout de l'autre coté de la plage et qu'il la regarde sans qu'elle le voit.
Howard : Vous l'avez mérité.
Il raccroche, réfléchit et compose un autre numéro.
Howard : Elle reste. Elle pourra peut-être vous être utile.
Il raccroche et monte dans sa voiture. Elle démarre et part. Un gouffre se forme derrière elle.
Vue d'Audrey qui fixe la plage.